Expériences d`éveil ALEX KIMPE français
Transcripción
Expériences d`éveil ALEX KIMPE français
Expériences d’éveil ALEX KIMPE français Première expérience La Experiencia del “Ser” Traducción español Primera experiencia Février 2012. Un soir, après plusieurs heures de méditation, une prise de conscience radicale a eu lieu. Étonné de ne jamais l’avoir remarqué auparavant, j’ai réalisé qu’absolument tout ce que je connaissais, expérimentais ou percevais était un rêve qui se déroulait à la périphérie de la conscience. Toute ma vie avait été une vague et cette vague se souvenait maintenant de ce qu’elle était : l’océan. Étrangement, je me sentais trahi. Ce fut un choc brutal ! Febrero de 2012. Una noche, después de varias horas de meditación, se produjo una expansión de conciencia. Me extrañé de no haberme dado cuenta antes, me di cuenta de que absolutamente todo lo que sabía, lo experimentado o percibido era un sueño que tuvo lugar fuera de la conciencia. Toda mi vida había sido el vaivén de una “Ola” y esa “ola” se dio cuenta de que en realidad era: el océano. Extrañamente, me sentí traicionado. Fue un duro golpe! Le moi, synonyme d’inconscience, s’était accaparé chaque petite parcelle de ce que j’appelais alors « ma vie » : je travaille, je regarde, je médite, je respire, j’aime, je dors, etc. Cette découverte fut d’une intensité si bouleversante qu’une panique presque insupportable surgit. Je comprenais que mon corps, ma vie, la relation avec ma femme, la spiritualité, la terre, le cosmos, Dieu… absolument tout était conçu par le moi pour me garder emprisonné dans un état de sommeil profond. Réalisant que Dieu aussi était un leurre je me suis effondré. J’avais tout inventé, rien de ce que je vivais n’était vrai. Je mourais et Dieu mourait avec moi. El “Yo”, sinónimo de inconsciencia, se había apoderado de cada pequeña parcela de lo que entonces era “mi vida”: trabajo, medito, respiro, quiero, duermo, etc. Este descubrimiento fue de una intensidad abrumadora, un miedo insoportable surge de mí. Comprendí que mi cuerpo, mi vida, mi relación con mi esposa, la espiritualidad, la tierra, el cosmos, Dios... absolutamente todo fue diseñado por mí para mantenerme atrapado en un estado de sueño profundo. Al darse cuenta de que Dios era un “cebo”, me derrumbé. Me di cuenta que inventé todo, nada de lo que yo vivía era cierto. Me estaba muriendo y Dios murió conmigo. Il n’y avait plus aucun espoir, j’étais totalement seul, abandonné de tout. J’ai commencé à prier : « s’il vous plait, s’il existe quelque chose de vrai, venez à mon secours ». Mon cœur battait la chamade et je transpirais à grosses gouttes. L’intensité parvint à son comble et je sus intuitivement « soit je m’éveille de ce cauchemar, soit je deviens fou ». À cet instant précis je sentis une expansion fulgurante, une sorte d’explosion. Malgré la terreur incommensurable qui survint, j’ai pu me laisser aller au processus. Au même moment, le moi prit la fuite. En essayant de trouver refuge partout et en tout sans y arriver, il s’est finalement dissout. Le lendemain matin, j’avais l’impression d’être un nouveau-né voyant le monde pour la première fois. J’étais incapable de nommer les choses. Malgré cela il m’était possible de fonctionner plus ou moins normalement. Je me sentais un peu confus, mais assez vite le brouillard s’est dissipé. En entrant en contact avec d’abord ma compagne, puis mes proches, mes collègues et mes amis, je me suis Sin esperanza, me sentía totalmente solo, abandonado de todos. Comencé a rezar: "¡por favor, si hay algo cierto, que venga en mi ayuda!." Mi corazón latía con fuerza y mi cuerpo traspiraba profundamente. Por fin, la intensidad culminó y me dije interiormente ", ya sea, me despierto de esta pesadilla, o me vuelvo loco." En ese momento sentí una fulminante expansión, una especie de explosión. A pesar del terror inconmensurable me dejé llevar por el proceso. Me sentí como un tránsfugo …quiero escapar intentando de encontrar refugio en cualquier lugar, sin éxito alguno, con el tiempo todo se disuelve. A la mañana siguiente, me siento como un recién nacido ver el mundo por primera vez. Era incapaz de nombrar las cosas. A pesar de esto era posible para mí funcionar más o menos normalmente. Me sentí un poco confuso y abrumado, pero muy pronto la niebla se disipa. Poniéndome en contacto primeramente con mi pareja, mi familia, mis compañeros y mis amigos, me encontré, para mi aperçu, à ma grande surprise, que pratiquement plus aucune réaction égotique ne survenait. sorpresa, que prácticamente no manifesté ninguna reacción egótica. Ce fut le début d’une période d’extase, accompagnée souvent par des rires incontrôlables. J’allais faire de longues promenades dans la forêt pour savourer ce nouveau trésor. Chaque fois qu’un souvenir de moi surgissait, je le reconnaissais de suite comme étant illusoire. Cela me remplissait de bonheur. Il me suffisait de regarder mes mains pour m’effondrer de joie. Il m’était devenu impossible de les considérer comme étant miennes. Même le mot « main » était de trop. Lorsqu’une pensée tentait de me convaincre de son existence, je voyais instantanément l’absurdité de la chose. Absolument tout était un mystère que je n’avais pas besoin de résoudre. J’étais l’inconnaissable, j’étais le tout. Alexandre avait disparu. Intuitivement je savais qu’une transformation radicale était survenue. Je sus que j’étais libre, aussi incroyable que cela puisse paraitre. Este fue el comienzo de un período de éxtasis, a menudo acompañada de una risa incontrolable. Iba a dar largos paseos en el bosque para disfrutar de este nuevo tesoro. Cada vez que un recuerdo surgía de mí, lo reconocí como una ilusión. Me llenó de felicidad. Solo era suficiente mirar mis manos para sentirme feliz. Se me hacía imposible que fueran las mías. Incluso la palabra "mano" era demasiado. Cuando un pensamiento estaba tratando de convencerme de su existencia, al instante me vi lo absurdo de la cosa. Absolutamente todo era un misterio que yo no necesitaba resolver. Yo era incognoscible, yo era todo. Alexander había desaparecido. Intuitivamente sabía que se había producido una transformación radical. Sabía que yo era libre, por increíble que pueda parecer. Deuxième expérience El abandono total tuvo lugar unas semanas después de la primera experiencia del “ser”, una noche viendo la televisión con mi pareja. Sin razón aparente, mis manos acapararon mi atención. Una visión clara surgió: "Cuando este cuerpo desaparezca, la experiencia del “ser” desaparecerá también, así que esto no es la iluminación. Lo que puede ir y venir no es la “experiencia última” ". De pronto, mi cuerpo se relajó completamente y al mismo tiempo, sentí una temeridad reverencial. Recuerdo haber pedido perdón, probablemente porque sentí el evento colosal que estaba a punto de ocurrir. Pues en un instante, todo desapareció: TV, salón, mi compañera, yo ... todo ... L’abandon total a eu lieu quelques semaines après l’éveil initial, un soir, en regardant la télévision avec ma compagne. Sans raison apparente, mes mains attiraient mon attention. En les fixant du regard, une intuition claire et nette émergea : « Quand ce corps disparaitra, cette expérience d’éveil disparaitra aussi, ceci n’est donc pas l’éveil. Ce qui peut aller et venir n’est pas l’ultime ». Là, subitement, mon corps s’est complètement détendu et au même moment, j’ai ressenti une crainte révérencielle. Je me souviens encore d’avoir rapidement demandé pardon, probablement parce que je pressentais qu’un événement colossal était sur le point de se produire. Puis, en un clin d’œil tout disparut : la télévision, le living, ma compagne, moi… tout. Je sentis une lourdeur énorme et j’eus l’impression d’être aspiré vers le bas à une vitesse vertigineuse. Quand ce mouvement s’arrêta enfin, il n’y avait plus personne. Il n’y avait que l’immensité, une immensité tellement vaste imprégnée d’une paix tellement profonde qu’il est impossible d’en parler correctement. Rien ne pouvait perturber cette paix. J’étais cette paix sans avoir connaissance de ce que j’étais. Au sein de cet espace infini apparut soudainement Segunda experiencia Sentí un bochorno y tuve la impresión de ser aspirado hacia abajo a una velocidad vertiginosa. Cuando finalmente dejó de moverse, no había nadie. Sólo había inmensidad, una amplia inmensidad impregnada de una paz tan profunda que es imposible hablar correctamente. Nada puede perturbar esa paz. Yo era esa paz sin saber quién era. En este espacio infinito, de repente apareció una chispa del tamaño de una cabeza de alfiler. Ella surge como un pensamiento. No había ninguna relación de causalidad entre la chispa y la inmensidad. Esta chispa es lo que llamamos Dios, la conciencia pura dentro de la cual se desarrolla la experiencia que une étincelle de la taille d’une tête d’épingle. Comme une pensée, elle surgit. Il n’y avait aucun lien de cause à effet entre l’étincelle et l’immensité. Cette étincelle est ce que nous appelons Dieu, la conscience pure au sein de laquelle semble éclore l’expérience que nous appelons « univers ». Elle rayonne un irrésistible désir d’être. Son nom est « Je ». Ce « Je » est impersonnel, universel. C’est une explosion de conscience. Ce flash infinitésimal a lieu maintenant, mais je ne suis pas la conscience. Je suis tout ce qui n’est pas cette étincelle, c’est-à-dire : rien. Il n’y a aucune expérience, il n’y a que cette paix infiniment profonde. Je suis cette paix ; c’est ce qui est… c’est l’origine sans commencement. Il n’y a pas de mots pour décrire Cela car les mots appartiennent à la conscience. Je suis ce rien, et ce rien, c’est tout. En rouvrant les yeux, je fus sous le choc. Dans la pièce, il n’y avait plus personne pour expérimenter quoi que ce soit. Tout était là, mais tout était totalement vide. Je me souviens d’avoir pensé un peu naïvement : « tiens, c’est donc ici que Bouddha habite ». Ce qui venait de se produire, c’est ce que chacun craint et désire au plus profond de lui. Cela ressemble à la mort, mais ça ne l’est pas, c’est la libération. À cet instant ma quête spirituelle prit définitivement fin. Cette « non-expérience » marqua aussi le début d’une découverte sans cesse renouvelée. Joie ultime ! Être vide du monde ! Être conscience pure disparaissant dans le vide. Être Amour. Être ce vide conscient, vibrant et amoureux. Être ! Le désir de saisir disparut pour faire place à un émerveillement, un étonnement plein de gratitude. La paix sans fin ni début est la source de cette joie. Troisième expérience Nuit obscure Durant le printemps et l’été 2013, un an après l’éveil, presque imperceptiblement une dépression se manifeste. Curieux et fasciné, le processus est observé. Mais des pensées de plus en plus sombres et noires déferlent. Petit à petit, tout perd son sens. Des pensées suicidaires remontent à la surface et au moment où la dépression menace de briser la relation amoureuse avec ma compagne, je llamamos “Universo” . Es un estallido irresistible de deseo de “SER”. Su nombre “Yo soy el que soy” es impersonal, universal. Es una explosión de la consciencia. Este flash infinitesimal ocurre ahora, pero yo no soy la consciencia. Yo soy todo lo que no es esa chispa, es decir, nada. No hay experiencia, es una paz infinitamente profunda. Yo soy esa paz; es lo que ..es…el origen sin principio. No hay palabras para describir esto, porque las palabras pertenecen a la conciencia. Yo soy esa nada, y esa nada, es todo. Al abrir los ojos, me encontré en un estado de shock. la habitación estaba vacía, en todo caso, nadie, para experimentar lo mismo. Todo estaba allí, pero todo era vacío. Recuerdo haber pensado ingenuamente: "aquí es donde vive Buda". Lo que había sucedido es lo que todo el mundo,” quiere” y “teme” profundamente. Se parece a la muerte, pero no lo es, es la “liberación”. En ese momento mi búsqueda espiritual terminó de forma permanente. Esta "experiencia" es el principio de un descubrimiento continuo que se renueva constantemente. Alegría y gozo del “Ser”! Bienestar vacío del mundo! la conciencia pura en la vacuidad. Ser “AMOR”. Ese vacío consciente vibrante y Amoroso. ¡SER ¡ El deseo de querer acaparar desapareció para dar paso a la contemplación y al gozo lleno de gratitud. La paz, sin fin ni principio, es la fuente, de esta alegría. Tercera experiencia Noche Oscura Durante la primavera y el verano de 2013, un año después de la experiencia del “Ser”, Poco a poco me dejo sumergir por una depresión. Curioso y fascinado, observo el proceso. Las ideas cada vez más oscuras me invaden. Paulatinamente, todo pierde su sentido. Pensamientos suicidas flotan en mi cabeza…el estado depresivo amenaza mi relación de pareja, eso me preocupa seriamente. Me pregunto, ¿qué es lo que me está pasando? Se hizo imposible para mí ver el amor. Pienso en Auschwitz, la prostitución, los carteles de drogas, las guerras, la miseria de la vida y me horroriza. He llegado a la conclusión que esta tierra carecía de amor y que no servía para nada seguir viviendo en commence à m’inquiéter. Mais que se passe-t-il donc ? Il m’est devenu impossible de voir l’amour. Je pense à Auschwitz, à la prostitution, aux cartels de drogues, aux guerres, à toute la misère dans le monde et je suis horrifié. Je crois mes pensées et j’en conclus : ceci n’est pas de l’amour ; autant quitter ce lieu de misère. Puis un matin, je me souviens d’un weekend passé avec Tony Parsons à Amsterdam. À la fin du stage, Claire, sa femme, était venue vers moi pour me dire qu’une fois de retour chez moi, je devais absolument appeler Tony pour parler avec lui, en privé, de « mon » expérience d’éveil; ce que je n’ai pas fait, puisque tout allait parfaitement bien. Un an après, je me vois composer son numéro et c’est lui qui décroche. En deux, trois paroles j’explique et il capte tout de suite. Il m’explique que c’est le moi, qui tente de se reconstruire. Et puisque c’est impossible — lorsque le vide absolu se dévoile, il n’est plus possible de faire demi-tour —, le moi meurt, tout simplement. « Les derniers débris du moi sont en train de mourir ; le moi n’est pas un ennemi, ne donne pas de force à ce processus. L’amour n’a pas besoin de puissance, le moi en a énormément besoin », me dit-il. Dans un deuxième entretien téléphonique, il m’explique que tout est l’un ; aussi bien l’ultime beauté que l’ultime horreur. Je comprends immédiatement. Pour le mental, ce constat est inacceptable. Mais le mental crée un monde illusoire de beauté et de laideur, de bien et de mal, de sombre et de lumineux. L’un (la non-dualité) englobe tout cela. Dans l’un, il n’y a pas d’opposés, ni d’avant, ni d’après, ni de distance, ni de connaissance. Tony dit : « c’est le paradoxe ultime du rien qui apparait comme le tout (nothing appearing as everything) ». Résurrection La méditation refait surface. Pas dans le sens traditionnel du terme, mais en marchant et en m’asseyant, dans la simplicité totale, sans but. C’est « être avec » l’agonie du mourant. Ce mourant est au seuil de sa disparition, entouré de bienveillance, d’amour et de sagesse sans mots. Le vide n’est plus effrayant, c’est la paix ultime. Ce vide est libre de sens et de non-sens. Les opposés disparaissent. L’amour émerge. La détente s’installe. Le cœur s’ouvre et un mouvement naturel de compassion este mundo desgraciado. Una mañana, cuando me levanté surgió en mi memoria el recuerdo de un fin de semana pasado con Tony Parsons en Ámsterdam. Al final del cursillo, Clara, su esposa se dirigió a mí para decirme que una vez de vuelta a casa, tenía que llamar a Tony para hablar con él en privado de mi experiencia del “SER” A ese momento no lo he contactado, porque todo estaba perfectamente bien. Un año más tarde, me dije que era el momento de llamarle,… marco su número y es Tony Parsons personalmente que me responde. En pocas palabras éste ha comprendido rápidamente mi problema Él, explica que es mi “ego” que está tratando de reconstruirse. Y puesto que es imposible - cuando se revela el vacío absoluto, ya no es posible volver atrás - el ego muere, simplemente. "Los últimos despojos del “ego” están muriendo; el yo no es un enemigo, no le da fuerza a ese proceso. El amor no necesita fuerza, el “ego” tiene gran necesidad de energía”, me dijo. En una segunda comunicación telefónica, explica que todo es uno; tanto la belleza infinita como el horror absoluto. Comprendo inmediatamente. Para la mente, este hallazgo es inaceptable. Pues el intelecto crea un mundo ilusorio de belleza y fealdad, de bien y de mal, oscuridad y luz. El UNO (no-dualidad) abarca todo. En el UNO, no hay opuestos, ni antes ni después, ni distancia, ni conocimiento. Tony dijo, "esta es la paradoja última de todo lo que aparece como todo (La nada Apareciendo tiene todo)." Resurrección La Meditación resurgió. No de un modo tradicional, sino simplemente sentado y caminando, en total simplicidad, sin objetivo alguno. Se trata de "estar como" en la agonía del moribundo. Como todo lo que empieza a deshacerse y desaparecer, rodeado de bondad, amor y sabiduría sin nada más que añadir. El vacío ya no es aterrador es la paz definitiva. Este vacío es libre de sentido y sinsentido. Los opuestos Desaparecen. El amor surge. El Alivio se instala. El corazón se abre y un movimiento natural de compasión hacia todo lo que vive se manifiesta. Me doy cuenta de que el dolor es en realidad una resistencia al amor. Entrar en contacto con el sufrimiento profundo y universal me permitió no envers tout ce qui vit à lieu. Je vois maintenant que la souffrance est en vérité une résistance à l’amour. Entrer en contact avec la souffrance profonde et universelle m’a permis de ne plus chercher refuge dans l’absolu, mais d’être ici et maintenant, dans la beauté ainsi que dans l’horreur, sans juger, avec un cœur ouvert. L’expérience de la dépression a donné une profondeur insoupçonnée à la vie. Merci Tony. Fin de l’année 2013 : Le cercle est complet et simultanément à lieu un mouvement d’approfondissement infini. Le rayonnement de la paix insondable est amour. La clarté et la présence sont accompagnées d’une joie subtile qui ne s’éteint jamais. La Source coule abondamment. À travers nos rencontres la conscience s’éveille de son rêve de séparation. L’absolu est une réalité omniprésente et nous n’en sommes pas différents. La libération est donc possible. buscar refugio en lo absoluto, de estar aquí y ahora, en la belleza y el horror, sin juzgar, con el corazón abierto. La experiencia de la depresión me ha dado una grande comprensión de la vida. Tony gracias. A finales del año 2013: El círculo está completo , y de forma simultánea se manifiesta un movimiento profundo et infinito. De la paz indescifrable emana el Amor. La claridad y la presencia son acompañadas por una alegría sutil que nunca se extingue. El manantial de la vida fluye en abundancia. A través nuestros encuentros, la conciencia despierta de su sueño de separación. Lo absoluto es una realidad omnipresente y no somos diferentes. Así es que…Es posible la liberación.