reborn in the usa
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VolleyWorld 1/2009 OFFICIAL MAGAZINE - REVUE OFFICIELLE - REVISTA OFICIAL FEDERATION INTERNATIONALE DE VOLLEYBALL REBORN IN THE USA How embracing teamwork made America golden again ® Winning solutions ! Taraflex Sports Flooring Protection, Precision Performance, Perfection GERFLOR 43, boulevard Garibaldi - 69170 Tarare - France Tel.: +33 4 74 05 40 00 Fax: +33 4 74 05 04 60 e.mail: [email protected] www.gerflor.com VolleyWorld 1/2009 FEDERATION INTERNATIONALE DE VOLLEYBALL REBORN IN THE USA How embracing teamwork made America golden again Cover_4.indd 1 16-04-2009 12:10:33 Cover photo: USA’s Riley Salmon, Lloy Ball and a teammate celebrate at the 2008 Olympic Games in Beijing Publication Managing and Editorial Committee Fédération Internationale de Volleyball Château Les Tourelles Edouard-Sandoz 2-4, 1006 Lausanne, Switzerland Tel. 0041-21-3453535 Fax 0041-21-3453545 www.fivb.org Managing Editor Luigi Magistro (Digital Print) Editorial FIVB Production Digital Print Via Risorgimento, 84 Mazzo di Rho (MI) Italy Tel. 0039-02-93902729 Reproduction Reproduction of any article or part of the magazine is authorised, providing that the source is explicitly cited Contributions Typed articles are accepted in the following languages: French, English Advertising FIVB VOLLEYWORLD 1/2009 OFFICIAL MAGAZINE - REVUE OFFICIELLE - REVISTA OFICIAL CONTENTS EDITORIAL Mass Volley Points to Future Le Volleyball de masse vise l’avenir 2 MASS VOLLEY The Power of Mass Volley La puissance du Volleyball de masse 4 THE BIG PICTURE Sergio: The Leaping Libero! Sergio: Le libero sauteur! 6 FIVB PRESS COMMISSION Ten Years of the Press Commission Dix ans de commission de presse 8 USA MEN’S VOLLEYBALL How USA Teamwork Brought Glory Days Back Comment le travail d’équipe a ramené les USA au premier plan BEACH VOLLEYBALL Misty Runs Rule on 2009 SWATCH FIVB World Tour Misty se prononce sur le Circuit mondial SWATCH FIVB 2009 16 30 CSV Zen and the Art of Motorvehicle Maintenance Le Zen et l’art de l’entretien des véhicules à moteur 41 CEV The Russian Revolution La révolution russe 42 SPANISH VERSION 43 Photographs FIVB Archives Subscriptions Annual Subscriptions: 60 Swiss Francs Printer IRL, Switzerland VolleyWorld 1 EDITORIAL IT IS VITALLY IMPORTANT THE FIVB PRESIDENT SUPPORTS GRASSROOTS INITIATIVES THAT AIM TO DEVELOP THE INTEREST OF YOUNGSTERS Mass Volley Points to Future T he FIVB has a host of top-class international events of which we are justifiably proud: the FIVB World Championships, World Cups, World Grand Prix, World League, Grand Champions Cup. On the Beach Volleyball side, the SWATCH FIVB World Tour and SWATCH FIVB World Championships are the glittering highlights. And of course, for both disciplines, there are the Olympic Games. All these events make up the pinnacle of our sport and it is my duty and honour to attend these fantastic spectacles. But I must not forget that while the “tip of the pyramid” is important the FIVB President must also pay attention to the “base” that supports it. That “base” is the grassroots of the game. Without it, Volleyball would have difficulty existing. This is why I believe it is vitally important the FIVB President supports grassroots initiatives that aim to develop the interest of youngsters and promote the sport at a national level. One such exciting initiative is Mass Volley – events where thousands of children can join together to enjoy fun Volleyball-related activities. A Mass Volley section was recently opened on the FIVB website, where previous models of events in Portugal, France, Sweden and Canada are there for all to see. The FIVB President needs to be visible at events such as these to show his support. I must not attend only the top events. Thus, I will travel to a Mass Volley event this year to see, hear and feel how our sport is developing at a grassroots level. Development is crucial in all areas of our sport but it needs to be balanced, between the elite and masses, between a sporting approach and business approach and between high-level competition and grassroots development. Development needs necessary investment and investment needs returns. Highly commercialized competitions such as some of the ones I mention earlier have to provide financial returns to the FIVB after more than 10 years of continuous investment. And investment for development in the budget must be used – and used wisely. One of my goals as FIVB President is to improve and increase our commitment to Volleyball development projects. My attendance and support of an upcoming Mass Volley event is the beginning of the FIVB’s renewed support of our game’s lifeblood. Mr. Jizhong Wei FIVB President 2 VolleyWorld IL EST VITAL QUE LE PRÉSIDENT DE LA FIVB SOUTIENNE LES INITIATIVES DE LA BASE QUI VISENT À STIMULER L’INTÉRÊT DES JEUNES Le Volleyball de masse vise l’avenir L a FIVB a une série de compétitions internationales de haut niveau dont elle est, à juste titre, fière: les Championnats du monde FIVB, les Coupes du monde, le Grand Prix mondial, la Ligue mondiale, la Coupe des grands champions. Pour le Beach Volleyball, le Circuit mondial SWATCH FIVB et les Championnats du monde SWATCH FIVB sont les événements les plus marquants et passionnants. Puis il y a bien sûr, pour les deux disciplines, les Jeux Olympiques. Tous ces événements représentent l’apogée de notre sport et j’ai le devoir et l’honneur d’assurer ma présence à ces spectacles extraordinaires. Je ne dois cependant pas oublier pour autant que si le «sommet de la pyramide» est important, le Président de la FIVB doit également s’occuper du «socle» qui la soutient. Ce «socle» est la base du jeu. Sans lui, le Volleyball aurait du mal à exister. C’est pourquoi je pense qu’il est d’une importance vitale que le Président de la FIVB soutienne les initiatives de la base qui visent à stimuler l’intérêt des jeunes et à promouvoir le sport à l’échelle nationale. Une de ces initiatives passionnantes est le Volleyball de masse – des événements qui permettent à des milliers d’enfants de se divertir en participant à des activités de loisir axées sur le Volleyball. Une section consacrée au Volleyball de masse vient d’être ouverte sur le site web de la FIVB, où des exemples d’événements organisés au Portugal, en France, en Suède et au Canada sont à la disposition de tous. Le Président de la FIVB doit assurer sa présence à ce genre d’événements pour témoigner son soutien. Il ne doit pas participer seulement aux événements les plus importants. C’est pourquoi je me rendrai cette année à un événement de Volleyball de masse pour voir, entendre et sentir comment notre sport se développe à la base. Le développement est crucial dans tous les domaines de notre sport, mais il doit être équilibré entre élite et masses, entre approche sportive et approche commerciale et entre compétitions de haut niveau et développement de la base. Le développement exige des investissements et ces investissements doivent avoir un rendement. Les compétitions très commercialisées, telles que quelques-unes de celles que j’ai mentionnées plus haut, doivent assurer des retours financiers à la FIVB après plus de dix ans d’investissements constants. En outre, les investissements pour le développement prévus dans le budget doivent être utilisés, mais avec sagesse. Un de mes objectifs en tant que Président de la FIVB est d’améliorer et d’accroître notre engagement pour les projets de développement du Volleyball. Ma présence et mon soutien à l’occasion d’un prochain événement de Volleyball de masse marquera le début d’un soutien renouvelé de la FIVB pour cet élément vital de notre jeu. M. Jizhong Wei Président de la FIVB VolleyWorld 3 MASS VOLLEY 4 2 VolleyWorld The Power of Mass Volley La puissance du Volleyball de masse A s shown by these stunning photos, Mass Volley is a fantastic way of generating interest in the sport of Volleyball. Thousands of children have already enjoyed these fun-packed events in countries such as Finland (bottom and opposite page, top) and Portugal (below and opposite page, bottom). There are more to come in 2009. S elon ces impressionantes photos, le Volleyball de masse est une façon merveilleuse de créer de l’intérêt pour le Volleyball. Des milliers d’enfants se sont déjà amusés lors de ces événements dans des pays tel que la Finlande (tout en bas et ci-contre en haut) et le Portugal (ci-dessous et ci-contre en bas). D’autres manifestations sont prévues pour l’année 2009. VolleyWorld 5 THE BIG PICTURE 6 VolleyWorld Sergio: The Leaping Libero! Sergio: le libero sauteur! G oing, going, gone: Sérgio of Brazil goes above and beyond the call of duty – and hoardings – with this spectacular piece of play during the Beijing Olympics. Unfortunately the veteran libero can’t quite keep on his feet and ends up flat on his face in front of Brazil captain Giba. I l part, il part, il est parti: le Brésilien Sérgio se dépasse et dépasse toutes les attentes avec cette action spectaculaire aux Jeux Olympiques de Beijing. Le vétéran libero n’arrive malheureusement pas à garder son équilibre et s’étale devant le capitaine brésilien Giba. VolleyWorld 7 FIVB PRESS COMMISSION By Michel Hénault Ten Years of the Press Commission The 1993 Press Commission led by Dr. Rubén Acosta (second from right) and Michel Hénault (far right) La Commission de presse de 1993 dirigée par le Dr. Rubén Acosta (deuxième à droite) et Michel Henault (premier à droite) A STRATEGY CREATED BY PROFESSIONAL JOURNALISTS TO SERVICE THE AMBITIONS AND IMAGE OF THE FIVB 8 VolleyWorld T en years! It has already been 10 years that the Press Commission, in its current form, has been presiding over the information coming out of the FIVB. The Press Commission followed on the heels of the defunct Mass Media Commission which, in 1999, was split into two parts – one devoted to the printed press and the other to television – a logical consequence of the growing power of the two sectors after several years of experimentation in an effort to identify a strategy suitable to the ambitions of the FIVB. After the headquarters were moved from Paris to Lausanne, former President Dr. Rubén Acosta felt strongly that there was a need for a consultative communications body to support his development plans in terms of both sport and marketing. The 1986 FIVB Men’s World Championship in France Dix ans de commission de presse Dr. Rubén Acosta, seated at the head of the table, leads the FIVB Press Commission in 1995 Le Dr. Rubén Acosta, assis en tête de table, conduit la Commission de presse de la FIVB en 1995 D ix ans. Dix années déjà que la Commission de Presse, dans sa forme actuelle, préside aux destinées de l’information de la Fédération Internationale de Volleyball. Elle a fait suite à la défunte Commission des Mass Media qui, en 1999, s’est retrouvée scindée en deux, la presse d’un côté et, de l’autre, la télévision. Ce fut le résultat logique de la montée en puissance des deux secteurs après quelques années de mise en place et de balbutiements à la recherche d’une stratégie adaptée aux ambitions de la FIVB. L’ex-président de la FIVB, le Dr. Ruben Acosta, une fois le transfert du siège de Paris à Lausanne, avait vivement ressenti la nécessité de disposer d’un organisme consultatif de UNE STRATÉGIE DE JOURNALISTES PROFESSIONNELS AU SERVICE DES AMBITIONS ET DE L’IMAGE DE LA FIVB VolleyWorld 9 FIVB PRESS COMMISSION gave him an opportunity to lay the foundation for such a body. He managed to convince a small number of professional journalists that his plan was no longer just a utopian dream. Two objectives clearly emerged – the production and diffusion of quality information about Volleyball, and an effective organization to welcome the press at the time of international competitions, all in an effort to give the FIVB as modern and as positive an image as possible. A “HARD CORE” OF PROFESSIONALS BORROWED FROM THE INTERNATIONAL OLYMPIC COMMITTEE After several more or less formal meetings organized mostly through friendly connections, Dr. Acosta decided to rely on a “hard core” composed of the directors of international press agency sports services, almost all of whom were members of the International Olympic Committee press commission. It was at the time of the 1992 Olympic Games in Barcelona that Dr. Acosta succeeded in convincing them to participate. The group included, in particular, Morley Myers (UPI), Dianmin Gao (Chine Nouvelle), and Michel Hénault (AFP). Joining the group soon thereafter was Elias Sporidis, president of the European section of the Association de la Presse Sportive (AIPS), followed, at a later date, by Hiroshi Takeuchi (Kyodo). Subsequent additions included specialists such as 10 VolleyWorld Fernando Lima (O Globo TV) and a few others who sat on the Mass Media Commission between 1993, the year of its first official meeting, and 1998. Dr. Acosta was so determined to achieve results that he himself presided over this body, until the turn of the century when that role was assumed by Hénault, who had by then retired from journalism and was convinced it was necessary to separate the printed press and television, as their objectives and needs were different. The new Press Commission then set out to draw up a strategy whose progressive implementation resulted in the creation of a unique intercontinental network. The results of this operation, of which the FIVB can be proud today, could have been achieved much more rapidly if the Press and Information Department of the FIVB had been able to benefit from the same personnel stability it enjoys today. Indeed, the situation has greatly improved. This is fortunate, because permanent changes, sometimes coming in rapid succession, have slowed down considerably the implementation of structures. THE PRESS ATTACHÉS OF THE CONFEDERATIONS: ESSENTIAL COGS IN THE WHEEL The FIVB and its new President Jizhong Wei now have at their disposal a large network of press communication. En appui à ses plans de développement aussi bien en matière de sport que de marketing. Le championnat du monde masculin de 1986 en France devait lui donner l’occasion de jeter les bases de son dispositif. Il réussit à convaincre un petit nombre de journalistes professionnels que son programme ne relevait pas plus de l’utopie que du rêve. Deux axes se dégageaient clairement: la production et la diffusion d’une information de qualité sur le volleyball et, aussi, une organisation efficace de l’accueil de la presse lors des compétitions internationales. Afin de donner de la FIVB une image moderne et des plus positives. UN «NOYAU DUR» DE PROFESSIONNELS EMPRUNTÉ AU COMITÉ INTERNATIONAL OLYMPIQUE Après quelques réunions plus ou moins formelles dues surtout à des liens d’amitié, le Dr. Acosta décidait de s’appuyer sur un «noyau dur» composé de directeurs de services sportifs d’agences internationales presque tous membres de la commission de presse du Comité International Olympique. Il a fini par les convaincre lors du congrès de la FIVB à l’occasion des jeux Olympiques de Barcelone en 1992. Il s’agissait notamment de Morley Myers (UPI), Dianmin Gao (Chine Nouvelle), Michel Hénault (AFP) auxquels s’est joint Elias Sporidis, président de la section Europe de l’Association de la Presse Sportive (AIPS) puis ultérieurement de Hiroshi Takeuchi (Kyodo). A ceux-ci se sont ajoutés des spécialistes comme Fernando Lima (O Globo TV) et quelques autres qui se sont retrouvés au sein de la Commission des Mass Média entre 1993, année de la première réunion officielle, et 1998. Le Dr. Acosta était déterminé à aboutir à un résultat au point de présider lui-même cette structure jusqu’au jour où Michel Hénault, retiré du journalisme, prit le relai au tournant du siècle, convaincu, quant à lui, qu’il fallait tout de suite dissocier la presse et la télévision dont les objectifs et les besoins sont différents. Dès lors, la toute nouvelle commission de presse s’attacha à élaborer une stratégie dont la réalisation progressive a abouti à la mise en place d’un réseau intercontinental unique en son genre. Les résultats de ce fonctionnement dont la FIVB peut s’enorgueillir aujourd’hui, auraient pu être obtenus bien plus rapidement si le Département Presse et Information de la FIVB avait pu bénéficier de la même stabilité en personnel que celle qu’il connait aujourd’hui. Opposite page (ci-contre), standing (debout): Gilles Petit, Georgios Stefanis, Carlo Gobbi, Lev Rossoshik, Dianmin Gao, Hiroshi Takeuchi. Sitting (assis): Elvira Atanes Sanchez, Michel Hénault, Morley Myers (2001). Below, from left (ci-dessous, en partant de la gauche): Elvira Atanes Sanchez, Hiroshi Takeuchi, Guillermo Lipis, Iain Macleod, Marcia Hill, Dianmin Gao, Togay Bayatli, Arjen Meijer, Michel Hénault, Anthony Edgar, Ingeborg Kollbach, Mauro De Sanctis, Ester Lima, Carlo Gobbi, Georgios Stefanis, Yongsun Wang, Liana Fernandez (2002) VolleyWorld 11 FIVB PRESS COMMISSION FIVB HAS A LARGE NETWORK OF PRESS DIRECTORS AND CORRESPONDENTS CRISSCROSSING THE FIVE CONTINENTS 12 directors and correspondents crisscrossing the five continents in keeping with the institution’s administrative structures. Heading up this network, the Press Department in Lausanne acts as a center of surveillance, command, and production, around which the press officers of the five confederations operate. They have become an essential cog in the whole organization. They gather and produce information for their confederation; they are a point of reference for questions concerning the press on their continent; they set in motion the correspondents for the continental sub-zones, following the same framework as that of the international federation and that of the press attachés of the national federations – at least those that have one. At the moment, they total about 120 out of the 220 national associations affiliated with the FIVB. Both in Lausanne and at the confederations, work includes the production of various bulletins, magazines, reviews, guides, and other annual reports – all together making up a prodigious collection of material. And the work goes on without respite. In this way, there is a massive and fluid VolleyWorld circulation of information on a world and continental level. Results, commentary, photographs, as well as news about management shifts and decisions, are all provided in real time – and all in the spirit of serving in the best way possible two types of target: on one hand the public through the media in general and on the other the specific world of sport and of Volleyball in particular. NUMBERS THAT SPEAK FOR THEMSELVES The organizers of competitions at one and the same time can count on assistance, support and regular follow-up to assure good working conditions for the press, in keeping with the established FIVB norms. Correspondents from around the world are made to feel comfortable and the general index of satisfaction is quite high. Certain numbers speak for themselves. For 2008, close to 3,500 press releases were sent out around the world, of which over 1.000 relating to the FIVB in Lausanne. The internet sites for the FIVB and for the confederations – reliable, innovative, and dynamic – registered LA FIVB DISPOSE D’UN LARGE RÉSEAU D’ATTACHÉS DE PRESSE ET DE CORRESPONDANTS QUI QUADRILLENT LES CINQ CONTINENTS Opposite page: The 2002 Press Commission. Above, standing: Liana Fernandez, Arjen Meijer, Yongsun Wang. Sitting: Marcia Hill, Michel Hénault, Anthony Edgar (2002) Page de gauche: La Commission de presse de 2002. Ci-dessus, debout: Liana Fernandez, Arjen Meijer, Yongsun Wang. Assis: Marcia Hill, Michel Hénault, Anthony Edgar (2002) La situation s’est améliorée en ce sens. Heureusement car les changements permanents, quelques fois en succession rapide, ont considérablement freiné la mise en place des structures. matière de presse continentale. Ils actionnent les correspondants des zones subcontinentales suivant le découpage propre à la fédération internationale de même que les attachés de presse des fédérations nationales. Du moins celles qui en ont un. Elles sont maintenant près de 120 sur les 220 associations nationales qui sont affiliées à la FIVB. Aussi bien à Lausanne que dans les Confédérations, le travail inclus également la confection des différents bulletins, magazines, revues, guides et autres rapports annuels ce qui représente une collection impressionnante. Et un travail sans relâche. Ainsi, l’information circule de manière massive et fluide au niveau mondial et continental. Résultats, commentaires, photos de même que les nouvelles sur la vie des instances dirigeantes sont fournis en temps réel. Avec à l’esprit, le souci de servir au mieux deux types d’utilisateurs, le grand public d’un côté au travers des médias en général et, de l’autre, le monde spécifique du sport LES ATTACHÉS DE PRESSE DES CONFÉDÉRATIONS: UN ROUAGE ESSENTIEL La FIVB et son nouveau président Jizhong Wei disposent désormais d’un large réseau d’attachés de presse et de correspondants qui quadrillent les cinq continents selon les structures administratives de l’institution. Au départ de cette toile, le Département Presse agit à Lausanne comme un poste de surveillance, de commandement et de production autour duquel opèrent les attachés de presse des cinq confédérations. Ils (elles) sont devenu (e)s un rouage essentiel de toute l’organisation. Ils collectent et produisent l’information de leur Confédération. Ils sont une référence en VolleyWorld 13 FIVB PRESS COMMISSION Above, standing (ci-dessus, debout): Roosevelt Comarazamy, Mariucha Moneró, Tarek Al-Adwar, Liana Fernandez, Georgios Stefanis, Mauro De Sanctis, Elvira Atanes Sanchez, Yongsun Wang, Shelly Bickendorf. Sitting (assis): Hiroshi Takeuchi, Michel Hénault, Dr. Rubén Acosta, Paul O’Neil, Dianmin Gao (2006). Opposite page (ci-contre), The 2005 Press Commission led by Dr. Rubén Acosta (left) something like 15 million different visitors over the last 12 months. The representatives of more than 1,500 media outlets (newspapers, news agencies, TV) followed the continental competitions alone, without taking into account the FIVB World League, FIVB World Grand Prix, SWATCH FIVB World Tour, and Olympic Games. This is an area of activity that has more than doubled, perhaps even tripled, over the last five years. Perusing all these numbers in detail, one question might immediately come to mind: what point is there in inundating the world with all this information if it is underutilized or not utilized at all? Wouldn’t that be a lot of effort for meager results? Saturation? Well, the answer is no. Because that is far from being the case. A measurement tool on a world level put in place by an international company specialized in this kind of exercise and to which the FIVB Press Department subscribes has shown that practically everything is utilized. The rate of discard is minimal. It is clear that any increase in the production of press releases should taper off once a certain level has been attained. You can hardly go beyond what is currently produced around the world. In compensation, however, the growth in the number of visitors to internet sites is unlimited. This is why the internet site, the veritable showcase of the FIVB, is constantly being improved as technology evolves. THE FIVB WEBSITE IS CONSTANTLY BEING IMPROVED AS TECHNOLOGY EVOLVES Michel Hénault, who has been FIVB Press Commission President since 1999, was a sports reporter and correspondent for Agence France-Presse before becoming the head of AFP’s sports department. 14 VolleyWorld LE SITE INTERNET DE LA FIVB EST EN PERMANENTE AMÉLIORATION, DANS LE SILLAGE DE L’ÉVOLUTION DE LA TECHNOLOGIE et du volleyball en particulier. DES CHIFFRES ÉLOQUENTS Les organisateurs de compétitions peuvent dans le même temps compter sur une aide, un appui et un suivi régulier pour assurer à la presse de bonnes conditions de travail, selon les normes FIVB désormais en vigueur. Tout le monde y trouve son compte et l’indice de satisfaction générale est élevé. Certains chiffres parlent d’eux-mêmes. Pour 2008, près de 3500 communiqués de presse ont été diffusés de par le monde dont plus de mille pour la seule FIVB de Lausanne. Les sites internet FIVB et Confédérations, fiables, novateurs et dynamiques, ont enregistré quelque 15 millions de visiteurs différents au cours des douze derniers mois. Les représentants de plus de 1500 moyens d’informations (journaux, agences, TV) ont suivi les seules compétitions continentales hors Ligue Mondiale, Grand Prix, Circuit Mondial Swatch et Jeux Olympiques. Il s’agit d’un secteur d’activité qui a doublé voire triplé en cinq ans. A la lecture de tous ces chiffres dans le détail, une question peut immédiatement venir à l’esprit. A quoi cela sert-il d’inonder le monde d’informations si celles-ci ne sont pas ou peu utilisées? Serait-ce beaucoup d’efforts pour pas grand chose? Une saturation? Eh bien, non. Ca n’est pas le cas. Loin s’en faut. Un instrument de mesure mondial mis en place par une société internationale spécialisée dans ce genre d’exercice et auquel le Département Presse de la FIVB est abonné, démontre que pratiquement tout est utilisé. Le pourcentage de déchet est infinitésimal. Il est clair que la production des communiqués est appelée à se stabiliser lorsque celle-ci aura atteint un certain niveau. On ne peut guère aller au-delà de ce qui est actuellement globalement produit. En revanche, la progression du nombre de visiteurs sur l’internet est illimitée. C’est la raison pour laquelle le site internet, véritable vitrine de la FIVB, est en permanente amélioration, dans le sillage de l’évolution de la technologie. Michel Hénault, qui est le Président de la Commission de presse de la FIVB depuis 1999, a été journaliste sportif et correspondant pour l’Agence France-Presse avant de devenir chef du département sportif de l’AFP. VolleyWorld 15 USA MEN’S VOLLEYBALL By Mike Miazga 16 VolleyWorld How USA Teamwork Brought Glory Days Back T he United States Men’s Olympic Volleyball team may not have been the strongest team in a number of skill categories at the 2008 Games in Beijing. But Team USA mastered one other extremely important element that helped propel it to the gold medal – the program’s first Olympic top finish since 1988 and first Olympic podium showing in some 16 years. “They may not have been the most physically dominant set of players, but they were the best team there,” said indoor and beach legend Karch Kiraly, who won three Olympic gold medals during his career. “They had the parts that fit best together. Comment le travail d’équipe a ramené les USA au premier plan L’ équipe de Volleyball olympique masculine des Etats-Unis n’a peutêtre pas excellé dans certaines spécialités aux Jeux Olympiques de Beijing 2008, mais elle a révélé un autre atout primordial qui a favorisé son accès à la médaille d’or – première victoire olympique depuis 1988 et première présence sur le podium olympique en près de 16 ans. «Ce n’est peut-être pas le groupe de joueurs qui s’est imposé le plus sur le plan physique, mais il s’est avéré être la meilleure équipe», déclare Karch Kiraly, légende du Volleyball indoor et du Beach Volley, USA’s William Priddy spikes through the defence of China at the Beijing Games in August 2008 L’Américain William Priddy attaque au travers de la défense chinoise aux JO de Pékin en août 2008 VolleyWorld 17 USA MEN’S VOLLEYBALL Left (gauche): USA head coach Hugh McCutcheon. Above (ci-dessus): Former USA national team players Paul Sunderland (right) and Kevin Barnett call the action for NBC in Beijing. Opposite page (ci-contre): Riley Salmon They seemed to ‘out-team’ the other 11 teams there.” Team USA middle blocker Ryan Millar, a threetime Olympian, used another word to describe what led the team to victory on the biggest Volleyball stage of them all. “I think the amount of heart this team had was nothing short of amazing,” said Millar, who is currently playing professionally in Turkey. “There were plenty of times during the Games when we could have said, ‘Oh well. This is too hard, we tried.’ But we didn’t. We kept fighting and fighting until the very last ball hit the floor. That was the main reason we were so successful.” U.S. setter and four-time Olympian Lloy Ball said, “There was a combination of things (that helped the U.S. win), but in the end if I had to put it into one reason, it would be that we had more heart than the rest of the teams in the field.” U.S. head coach Hugh McCutcheon, who has since left that post to take the reins of the U.S. Women’s team, had a front-row seat and saw his team-first philosophy mature right before his eyes. “We had such an experienced group of guys that were prepared to sacrifice personal agendas for the goals of the team,” said McCutcheon. “We weren’t going to be more physical than Russia or any faster than Brazil. But we were going to find 18 “WE HAD SUCH AN EXPERIENCED GROUP OF GUYS THAT WERE PREPARED TO SACRIFICE PERSONAL AGENDAS FOR THE GOALS OF THE TEAM,” HUGH McCUTCHEON “NOUS AVIONS UN GROUPE DE JOUEURS EXPÉRIMENTÉS, PRÊTS À SACRIFIER LEURS PROJETS PERSONNELS AUX OBJECTIFS DE L’ÉQUIPE”, HUGH McCUTCHEON trois fois médaillé d’or olympique. «C’est l’équipe dont les éléments s’adaptaient le mieux les uns aux autres. Elle semblait avoir un “plus” par rapport aux onze autres équipes en lice». Le contreur central de l’équipe des USA, Ryan Millar, qui a connu trois olympiades, a employé un autre terme pour décrire ce qui a conduit son équipe à la victoire sur la scène du Volleyball la plus importante entre toutes. «Je pense que le courage dont cette équipe a fait preuve a été vraiment extraordinaire», dit Miller, actuellement joueur professionnel en Turquie. «Durant les Jeux, il y a un tas de fois où nous aurions pu dire: “C’est vraiment trop dur, mais on aura essayé”. Nous ne l’avons pas fait. Nous nous sommes battus jusqu’au bout, jusqu’au moment où la toute dernière balle a frappé le terrain. Ça a été la principale raison de notre succès». Le passeur américain Lloy Ball, qui a participé quatre fois aux JO, déclare: «Il y a eu un concours de circonstances (qui a favorisé la victoire des USA); mais à la fin, si je devais tout ramener à une seule raison, c’est d’avoir eu plus de courage que les autres équipes en lice». VolleyWorld 19 USA MEN’S VOLLEYBALL KARCH KIRALY SAW A U.S. TEAM FILLED WITH GIFTED PLAYERS THAT EXCELLED AT SPECIFIC ASSIGNMENTS 20 ways to make the little plays off the ball to ‘outteam’ our opponents. We worked together as a group. One characteristic we had as a team was that we made mistakes as a team, but seldom did we make the same mistake twice.” Kevin Barnett, who played on the 2000 and 2004 U.S. Men’s Olympic teams and broadcast the 2008 Games for U.S. network NBC along with veteran Volleyball announcer and 1984 Olympic gold medallist Paul Sunderland, puts a high premium on team chemistry. “I played on a team in 2000 that had a lot of talent, but was not a good team,” said Barnett. “You don’t have to like all of your teammates, but you have to try and all respect one another and what you are all trying to do. (The team) concept is extremely important.” McCutcheon was moved by his team’s resolve to get better as a unit even on the eve of the most important match of the quadrennium. “We were working on things the day before the final that helped us beat Brazil,” said McCutcheon. “The whole idea of them committing to mastering their craft was pretty important. They worked hard and smart and together. The sum of the parts was greater than the parts themselves. The competitive advantage that group had to offer was the ability to compete and work together. Once we were on that track, we started having nice success.” Kiraly saw a U.S. team filled not with individual superstars but rather a roster loaded with gifted players that excelled at specific assignments. “It seemed like every guy filled a special role and did his job really well,” said Kiraly. “Each guy was asked to do different things. Riley Salmon was not asked to be a dominant outside hitter and was not asked to be a big stick or a good go-to guy. He was asked to control the ball and pass and play defense and keep his serve in and hit smart shots. He did that role to near perfection. Lloy was asked to run an efficient offense and he did that. Clay Stanley was asked to deliver consistent explosions with his jump serve. And I’ve never seen a guy force a team to burn timeouts to try and ice the server like a basketball team would do with free throws. Every guy on that team had a different role to fill. Each guy filled that role and each guy embraced that role. They trusted the system even when it was down to the wire.” Team USA’s success officially hit the rest of the men’s international Volleyball world square in the Below: The U.S. Men’s team celebrate their FIVB World League triumph in Brazil, in 2008. Opposite page: The 1980s American “Dream Team” included the likes of Karch Kiraly (far right) Ci-dessous: L’équipe des Etats-Unis célèbre la victoire de la Ligue mondiale FIVB au Brésil en 2008. Ci-contre: Karch Kiraly (droite) faisait partie de la «Dream Team» américaine des années 80 VolleyWorld KARCH KIRALY A VU UN GROUPE DE JOUEURS TALENTUEUX QUI EXCELLAIENT DANS DES TÂCHES PARTICULIÈRES L’entraîneur en chef des USA, Hugh McCutcheon, qui a ensuite renoncé à son poste pour diriger l’équipe féminine américaine, était assis au premier rang et il a pu voir son principe «l’équipe vient en premier» se concrétiser sous ses yeux. «Nous avions un groupe de joueurs expérimentés, prêts à sacrifier leurs projets personnels aux objectifs de l’équipe», dit McCutcheon. «Nous ne serions pas physiquement plus forts que les Russes, ni plus rapides que les Brésiliens, mais nous trouverions la manière d’utiliser des petites manœuvres coordonnées pour surclasser nos adversaires. Nous avons vraiment travaillé en groupe. Une de nos caractéristiques était que si nous faisions des erreurs en tant qu’équipe, il nous arrivait rarement de répéter les mêmes erreurs». Kevin Barnett – membre de l’équipe olympique masculine des USA en 2000 et en 2004 et commentateur des Jeux 2008 pour la chaîne américaine NBC avec Paul Sunderland, journaliste vétéran de Volleyball et médaillé d’or olympique en 1984 – accorde une grande importance à l’entente au sein de l’équipe. «J’ai joué, en 2000, dans une équipe qui avait de nombreux talents, mais qui n’était pas une VolleyWorld 21 USA MEN’S VOLLEYBALL face when it won the 2008 FIVB World League gold medal, (an effort that included victories over Brazil – in Brazil – and Serbia in order to secure the top prize), lending credence to the Americans being a legitimate Olympic medal contender in China. “Surprised isn’t the right word,” said Ball of the team’s strong finish in the 2005-2008 quad. “After winning in Rio (de Janeiro against Brazil) the month before, I felt confident we could win. Only Russia was a team that I wasn’t sure about because of our lack of results against them in the past nine years (Team USA was 2-11 against Russia since 1998 heading into Beijing). I was optimistic and that is not one of my finer traits. I think the rest of the Volleyball teams at the Games knew we could win, but I would at no time have called us the favourite.” Millar also felt the 2008 FIVB World League served as a critical momentum booster, as well as acting as a statement of the team’s Olympic title candidacy. “AFTER WINNING THE WORLD LEAGUE IN RIO, I FELT CONFIDENT WE COULD WIN THE OLYMPICS,” LLOY BALL 22 VolleyWorld “APRÈS NOTRE VICTOIRE À LA LIGUE MONDIALE DE RIO, J’ÉTAIS SÛR QUE NOUS GAGNERIONS LE TITRE OLYMPIQUE”, LLOY BALL Opposite page: Teamwork proved key in Beijing for the Americans, with Lloy Ball and Ryan Millar here blocking Brazil’s Dante. Above: USA Volleyball CEO Doug Beal Ci-contre: Le travail d’équipe a été la clé du succès des américains à Pékin, ici avec Lloy Ball et Ryan Millar qui affrontent le Brésilien Dante. Ci-dessus: Doug Beal, le Directeur de USA Volleyball bonne équipe», dit Barnett. «On n’est pas obligé d’aimer tous ses partenaires, mais on doit essayer, on doit se respecter les uns les autres et respecter aussi ce qu’on essaie tous de faire. La notion (d’équipe) est très importante». McCutcheon a été touché par la résolution de son équipe de renforcer son unité à la veille même du match le plus important de la dernière olympiade. «La veille de la finale, nous avons travaillé sur un certain nombre de choses qui nous ont aidés à battre le Brésil», dit McCutcheon. «Le principe de s’efforcer de maîtriser leurs spécialités s’est avéré fondamental. Ils ont travaillé dur, de manière intelligente et tous ensemble. La somme des parties a été plus importante que les parties en soi. L’avantage compétitif que pouvait avoir le groupe était d’être capable de se battre et de travailler ensemble. Une fois engagés sur cette voie, nous avons commencé à avoir du succès». Plus qu’une équipe formée par différentes superstars, Kiraly a vu un groupe de joueurs talentueux qui excellaient dans des tâches particulières. «Chaque joueur semblait avoir un rôle bien déterminé qu’il remplissait au mieux», déclare Kiraly. «Chacun devait faire des choses différentes. On ne demandait pas à Riley Salmon d’être un attaquant ailier dominant, ni un dur à cuire, ni un point de repère. On lui demandait de contrôler la balle, de bien réceptionner, de jouer en défense, de mettre son service dedans et de smasher “intelligent”. Il l’a fait presque à la perfection. Lloy devait mener une offensive efficace et il l’a fait. Clay Stanley devait mener régulièrement des actions explosives avec son service smashé. Je n’ai jamais vu personne forcer une équipe à brûler les temps morts pour essayer de bloquer le serveur, comme le ferait une équipe de basket avec les lancers francs. Chacun dans cette équipe avait un rôle différent à jouer et il le remplissait et l’assumait pleinement. Ils avaient tous confiance dans le système, même au dernier moment». Le succès de l’équipe américaine semble avoir frappé de plein fouet le reste du monde du Volleyball international masculin avec la médaille d’or obtenue à la Ligue mondiale FIVB 2008 (un exploit qui comportait une victoire sur le Brésil – au Brésil même – et une sur la Serbie pour décrocher le titre), faisant comprendre que les Américains étaient un candidat légitime à la médaille d’or en Chine. «Etonné n’est pas le bon terme», dit Ball à propos de l’excellent résultat obtenu dans l’olympiade 2005-2008. Après notre victoire à Rio (contre le Brésil) un mois plus tôt, j’étais sûr que nous gagnerions. Mon seul doute était la Russie parce que nous avions obtenu peu de résultats contre elle dans les neuf dernières années (l’équipe des USA était 2 à 11 contre la Russie depuis 1998 jusqu’à la veille des Jeux de Beijing). J’étais optimiste, ce qui n’est pas un de mes meilleurs traits. Je pense que les autres équipes de Volleyball présentes aux Jeux savaient que nous pouvions gagner, mais à aucun moment je n’aurais dit que nous étions les favoris». Millar pensait également que la Ligue mondiale FIVB 2008 aurait l’effet d’un accélérateur de vitesse et sanctionnerait la candidature de l’équipe au titre olympique. «Quand l’équipe a remporté le titre à la Ligue mondiale, j’ai su qu’elle avait ce qu’il fallait pour décrocher l’or», dit Millar. «Je ne me trompais pas. D’autres ont sans doute été un peu surpris. VolleyWorld 23 USA MEN’S VOLLEYBALL Riley Salmon reaches high to attack Brazil in the 2008 Olympics Games final. 24 VolleyWorld Riley Salmon à l’attaque contre le Brésil pendant la finale des JO 2008. McCUTCHEON A GUIDÉ L’ÉQUIPE AMÉRICAINE À TRAVERS UNE SÉRIE DE HAUTS ET DE BAS “After we won the World League title, I knew this team had what it took to win the gold,” said Millar. “I guess I was right. Others were probably a little surprised. I think if you talk to every team out there, they would all tell you that we were a team that was capable of winning the gold. They probably would have also said we weren’t the favourites.” McCutcheon, who took over the programme from current USA Volleyball CEO Doug Beal in early 2005 (McCutcheon was an assistant on the 2004 U.S. Men’s Olympic Team), navigated the squad through a rollercoaster of ups and downs. “We kind of had to hit rock-bottom before we could get to the top,” said McCutcheon. “2005 was a nice year for us. We had the concept of trying to become the best team in the world in 2008. In 2006 we had injuries and we moved the team from Colorado Springs (Colo.) to Anaheim (Calif.). We realized we had some dysfunction as to how we operate as a group. We addressed that and started to make some progress.” After scoring victories over Brazil (Americas’ Cup) and Italy (FIVB Grand Champions Cup) in 2005 and weathering through a tough 2006 campaign, the team regrouped in 2007 to earn a bronzemedal finish at the FIVB World League before missing out on qualification at the FIVB World Cup (fourth-place finish). “It was the best of times and the worst of times at the World Cup,” said McCutcheon. “We beat Brazil and that showed us we could hang with everybody.” But McCutcheon points to the 2008 Olympic qualifier in Puerto Rico as the time where he saw his team approach the final turn to ultimate success. “That was the first time we had the fully functional team with the staff and players one through 12,” said McCutcheon. “Everybody was headed in the same direction. That’s when we thought we had something special.” “During that tournament, guys started excepting their roles and we really became cohesive as a team,” said Ball, currently playing professionally in Russia. According to his players and many observers, McCutcheon also figured heavily into the team’s good fortunes. “Hugh and his staff set in motion an ideology that the guys bought into,” said Ball. “After that, Hugh let us do what we do.” Si vous aviez parlé avec les équipes qui se trouvaient là-bas, je pense qu’elles vous auraient toutes dit que nous étions en mesure de gagner la médaille d’or. Elles vous auraient probablement dit aussi que nous n’étions pas les favoris». McCutcheon – qui a relayé Doug Beal, actuel PDG du Volleyball américain, au début de 2005 (McCutcheon était entraîneur adjoint de l’équipe olympique masculine américaine de 2004) – a guidé l’équipe à travers une série de hauts et de bas. «Il a fallu qu’on touche le fond pour arriver au sommet», déclare McCutcheon. «2005 a été une bonne année pour nous. Notre objectif était d’essayer de devenir la meilleure équipe du monde en 2008. En 2006, nous avons eu des joueurs qui se sont blessés et nous nous sommes déplacés de Colorado Springs (Colorado) à Anaheim (Californie). Nous nous sommes rendu compte que nous ne fonctionnions pas assez bien comme groupe. Nous nous sommes concentrés sur ce problème et nous avons commencé à faire des progrès». Après avoir battu le Brésil (Coupe d’Amérique) et l’Italie (Coupe des Grands Champions FIVB) en 2005 et avoir survécu à une rude année 2006, l’équipe s’est reprise en 2007 et a décroché le bronze en Ligue mondiale avant de manquer la qualification à la Coupe du monde (4ème place). «Durant la Coupe du monde, il y a eu de très bons moments et de très mauvais moments», déclare McCutcheon. «Nous avons battu le Brésil et nous avons compris que nous étions en mesure d’affronter qui que ce soit». Pour McCutcheon, l’épreuve éliminatoire olympique de 2008 à Puerto Rico a été le moment où il a vu son équipe aborder le dernier tournant avant d’atteindre la victoire. «C’était la première fois que nous avions une équipe pleinement fonctionnelle avec le staff et les joueurs au complet», dit McCutcheon. «Nous allions tous dans la même direction. C’est alors que nous avons compris que nous avions quelque chose de spécial». «C’est au cours de ce tournoi que les joueurs ont commencé à accepter leurs rôles et que nous sommes vraiment devenus une équipe unie», déclare Ball, qui joue actuellement en tant que professionnel en Russie. McCUTCHEON NAVIGATED THE USA SQUAD THROUGH A ROLLERCOASTER OF UPS AND DOWNS VolleyWorld 25 USA MEN’S VOLLEYBALL “Hugh was incredible,” said Millar. “From practice planning to practice execution to game management to team logistics, he did everything right in my book. We focused on our strengths and tried to squash our weaknesses. I personally am going to miss his leadership this coming quad, and I think I can say the same for the rest of the team as well. ”Barnett also heaps major praise upon the New Zealand native, who left the U.S. Men’s program with a four-year record of 107-33 (29-5 in 2008, which included a 20-4 record between World League and the Olympic Games). “Hugh did a tremendous job staying on message through the four years,” said Barnett. “I saw a lot of resistance early on to that message. But then you started hearing that unity of the message. They had the same message and they had the same goals. I credit that to coach McCutcheon and his implementation of that message. When the results come easy, people will buy in. To get people to change when they results haven’t come yet, it’s hard to do that. That’s a credit to coach McCutcheon.” That message was adhered to even in times of deficit on the court. “They stayed consistent and true to their goals and strengths,” said Barnett. “I remember them being down 8-2 in one set and you wouldn’t have known what the score was because they didn’t do anything different. They knew if they played their game, they would have an opportunity to win the match. ”Team USA’s success in 2008 also created some curiosity within the international Volleyball community in terms of achieving the sport’s highest honour despite the lack of a domestic professional men’s league. There are currently no professional men’s or women’s Volleyball teams in the United States. A men’s pro league based mainly out of the Southern California area (a Volleyball hotbed in the U.S.) several years ago never truly got off the ground. The last legitimate pro league in the states was the now-defunct United States Professional Volleyball (USPV) league that featured four women’s teams in the Midwestern states during its brief tenure (20022003). “In spite of winning, it’s a hindrance,” said Barnett of having no pro league in the United States. “While you do get more committed players to the process, you don’t get that same depth of competition. A pro league creates depth of talent. Not having a pro league is a negative. I don’t foresee it happening in the United States in the “TO GET PEOPLE TO CHANGE WHEN RESULTS HAVEN’T COME YET IS A CREDIT TO McCUTCHEON,” KEVIN BARNETT 26 VolleyWorld “IL EST DIFFICILE DE FAIRE CHANGER D’IDÉE AVANT D’OBTENIR LES RÉSULTATS. LE MÉRITE VA À McCUTCHEON”, KEVIN BARNETT D’après ses joueurs et de nombreux observateurs, c’est McCutcheon qui a déterminé en grande partie la bonne fortune de l’équipe. «Hugh et son staff ont lancé une idéologie à laquelle les joueurs ont adhéré», dit Ball. «Après quoi, il nous a laissé faire». «Hugh a été extraordinaire», dit Millar. «De la planification de l’entraînement à sa mise en œuvre, à la gestion du jeu et à la logistique de l’équipe, d’après moi il a tout fait comme il fallait. Nous nous sommes concentrés sur nos points forts et nous avons essayé de limiter nos faiblesses. Sa direction va me manquer dans la prochaine olympiade et je pense que cela vaut aussi pour le reste de l’équipe». Barnett aussi couvre d’éloges le Néozélandais qui a quitté l’équipe masculine des USA avec un bilan de 107-33 en quatre ans (29-5 en 2008, y compris une série de 20-4 entre la Ligue mondiale et les Jeux olympiques). «Hugh a fait un travail extraordinaire en s’en tenant à la même idée pendant ces quatre ans», déclare Barnett. «Au début, il y a eu une grande résistance; mais ensuite, on a commencé à comprendre l’unité qu’il y avait dans cette idée. Grâce à McCutcheon et à la manière dont il l’a appliquée, on a partagé la même idée et les mêmes objectifs. Quand les résultats sont faciles à obtenir, les gens sont preneurs; mais il est difficile de leur faire changer d’idée avant de les avoir obtenus. Le mérite de tout cela revient à l’entraîneur McCutcheon». Les joueurs ont adhéré à cette idée même Opposite page: Riley Salmon tries to find a way past the triple block of Serbia at the Olympics. Below: Clayton Stanley meets a triple block of Russia in Beijing Page gauche: Riley Salmon essaie de percer le bloc serbe aux JO. Ci-dessous: Clayton Stanley affronte le contre russe à Pekin VolleyWorld 27 USA MEN’S VOLLEYBALL BACK IN TIME near future.” Ball feels the lack of felt the accomplishment was that Since winning back-topro league in the states acts as much more impressive due to the back gold medals in 1984 sort of a rallying cry. “I think it was tragic circumstances that befell and 1988, here are the our strength,” said Ball. “All the the team in the early days of the recent Olympic finishes other teams got to stay in Europe Games. McCutcheon’s father-infor the U.S. men’s team: or Asia and play close to home. law was murdered and his mother1992: Bronze We are so far away from home in-law seriously injured in a 1996: 9th place and loved ones that it makes us a random attack at a popular tourist 2000: 11th place little tougher. Plus, we learn about attraction in China. McCutcheon 2004: 4th place all the other players, and our staff left the team for a stretch, but 2008: Gold is good at using that information to returned to the sidelines later in our advantage. ”Millar, however, the tournament. felt other Olympic teams, pro “It was an incredible performance league or not, were in essentially the same boat by that whole group,” said Kiraly. “Coach as the U.S.“ All of the other players have to go McCutcheon, what he went through on and off play with their various clubs and then come back the court, it’s absolutely mind-boggling how they to train with their various national teams,” said pulled it out. I’m blown away by it. I admire how Millar. “All I know is when our team got together much adversity they overcame and how they to train, we were all really focused on getting clawed their way to the top. I’m amazed and better.” While breaking a 16-year Olympic medal astounded by their performance. What they did drought was impressive on its own merits, Kiraly was an incredible accomplishment.” Mike Miazga is the editor-in-chief of United States-based Volleyball magazine, the country’s only printed monthly publication (now in its third decade of publication) covering all aspects of the sport of Volleyball. www.volleyballmag.com Teamwork was the key to USA success at the 2008 FIVB World League and Olympic Games in Beijing 28 VolleyWorld Le travail d’équipe a été la clé du succès des américains pendant la Ligue mondiale FIVB 2008 et les JO de Pékin “JE SUIS ÉPATÉ ET STUPÉFAIT PAR LEUR PERFORMANCE. ILS ONT RÉALISÉ UN EXPLOIT PRODIGIEUX”, KARCH KIRALY lorsqu’ils ont connu des Europe ou en Asie et jouer près UN REGARD moments difficiles sur le terrain. de chez elles, alors que nous SUR LE PASSÉ «Ils n’ont jamais perdu de vue sommes loin de notre pays et Depuis les deux méleurs objectifs et leurs points des personnes que nous dailles d’or qu’elle a gaforts», dit Barnett. «Je me aimons, ce qui nous rend un peu gnées l’une après l’autre souviens qu’ils perdaient un set plus coriaces. En plus, cela nous en 1984 et en 1988, voici 2 à 8 et qu’il n’y avait pas moyen permet de connaître tous les les résultats olympiques de connaître le score parce autres joueurs et notre staff sait récents de l’équipe masqu’ils ne faisaient rien de utiliser ces informations à notre culine des USA: différent. Ils savaient que s’ils profit». Millar a cependant eu 1992: Bronze jouaient leur jeu, ils auraient une l’impression que d’autres 1996: 9ème place chance de gagner le match». La équipes olympiques, 2000: 11ème place victoire de l’équipe des USA en championnat professionnel ou 2004: 4ème place 2008 a également éveillé la pas, se trouvaient plus ou 2008: Or curiosité de la communauté du moins dans la même situation Volleyball international étant que les USA. donné que cette équipe avait atteint les plus «Tous les autres joueurs doivent aller jouer dans grands honneurs du sport malgré l’absence d’un leurs respectifs clubs et revenir ensuite pour championnat national professionnel masculin. s’entraîner dans leurs équipes nationales», dit Actuellement, il n’existe aucune équipe Millar. «Tout ce que je sais, c’est que quand professionnelle masculine ou féminine de notre équipe se réunissait pour s’entraîner, nous Volleyball aux Etats-Unis. Un championnat étions tous vraiment concentrés sur les progrès professionnel masculin basé en Californie du que nous voulions réaliser». Sud (un foyer du Volleyball aux USA) a été lancé Si le fait d’avoir mis fin à une absence de il y a plusieurs années, mais il n’a jamais médailles olympiques qui a duré 16 ans était vraiment décollé. déjà formidable en soi, ça l’était encore plus, Le dernier championnat professionnel reconnu d’après Kiraly, en raison des circonstances aux Etats-Unis a été le championnat USPV tragiques que l’équipe a vécues au début (United States Professional Volleyball), qui des Jeux. n’existe plus aujourd’hui et qui a opposé, durant Le beau-père de McCutcheon a été tué et sa sa brève existence (2002-2003), quatre équipes belle-mère sérieusement blessée dans une féminines dans les états du Midwest. attaque aveugle contre un site touristique «En dépit de notre victoire, c’est un obstacle», populaire en Chine. McCutcheon a dû s’éloigner dit Barnett au sujet de l’absence d’un quelque temps de son équipe, mais il est championnat professionnel aux Etats-Unis. «On ensuite revenu sur la ligne de touche dans le arrive à avoir des joueurs plus engagés, mais courant du tournoi. pas la même intensité dans la compétition. Un «Il s’est agi d’une performance incroyable du championnat professionnel crée des talents groupe dans son ensemble», dit Kiraly. «Vu ce solides et ne pas en avoir un est négatif. Et aux que l’entraîneur McCutcheon a enduré sur le Etats-Unis, je crois que ce n’est pas pour terrain et hors du terrain, ils s’en sont tirés de demain». façon extraordinaire. Je suis tout à fait emballé. Ball estime que l’absence d’un championnat J’admire la manière dont ils ont su surmonter professionnel aux USA est comme un cri de les adversités et s’accrocher pour arriver au ralliement. sommet. Je suis épaté et stupéfait par leur «Je pense que ça a été notre force», dit-il. performance. Ils ont réalisé un exploit «Toutes les autres équipes doivent rester en prodigieux». Mike Miazga est le rédacteur en chef de la revue de Volleyball basée aux Etats-Unis, la seule publication mensuelle éditée dans ce pays (à sa trentième année de publication) qui couvre tous les aspects du sport du Volleyball. www.volleyballmag.com “WHAT THE USA DID WAS AN INCREDIBLE ACCOMPLISHMENT,” KARCH KIRALY VolleyWorld 29 BEACH VOLLEYBALL By James Mulligan Misty Runs Rule on 2009 SWATCH FIVB World Tour MAY-TRENOR IS SET TO SIT THE SEASON WITH INJURY BUT IS LOOKING FORWARD TO ANOTHER EXCITING SWATCH YEAR 30 VolleyWorld W ith the 2009 SWATCH FIVB World Tour getting underway, there are few better qualified to preview what promises to be one of the most exciting Beach Volleyball season’s ever than three-time SWATCH FIVB world champion and two-time Olympic gold medallist Misty May-Treanor. May-Treanor is set to sit this season out with partner Kerri Walsh because of injuries (Misty’s) and pregnancies (Kerri’s), but was as enthusiastic as ever when FIVB spoke to her from Florida ahead of the start of the premier international Beach Volleyball world tour. Misty se prononce sur le Circuit mondial SWATCH FIVB 2009 L e Circuit mondial SWATCH FIVB 2009 vient de démarrer et qui mieux que Misty May-Treanor, triple championne du monde SWATCH FIVB et double médaillée d’or olympique, peut fournir une avant-première de ce qui s’annonce comme une des saisons de Beach Volleyball les plus passionnantes qui soit? May-Treanor a décidé de ne pas participer avec sa partenaire Kerri Walsh à cette saison – la première s’étant blessée et la deuxième étant enceinte –, mais elle a été on ne peut plus enthousiaste quand la FIVB l’a contactée en Floride avant le début du MAY-TRENOR RENONCE À CETTE SAISON À CAUSE D’UNE BLESSURE, MAIS ATTEND AVEC ENTHOUSIASME LE PROCHAIN CIRCUIT MONDIAL SWATCH The 2009 SWATCH FIVB World Championships are set for Stavanger – a favourite stop of Misty MayTreanor’s Stavanger – l’une des étapes favorites de Misty May-Treanor – est prêt à accueillir les championnats du monde 2009 VolleyWorld 31 BEACH VOLLEYBALL Above: Misty shows her on-court commitment. Opposite page: Clockwise, 2008 SWATCH stop in Gstaad, China’s Jia Tian and Jie Wang during time-out, dancing girls, Dutch player Bram Ronnes in Stavanger MISTY ON … THE 2009 SWATCH FIVB WORLD TOUR I definitely love Klagenfurt, Austria (Grand Slam, July 27 to August 2) and Gstaad, Switzerland (Grand Slam, July 6-12), Kerri and I have won there but just the cities play a great host and the fans are wonderful. Really, though, every stop on the FIVB is exciting, welcoming, and a new experience. I talked to (Norwegian Beach Volleyball player) Katrina Maaseide and Norway is so proud and excited to be holding the worlds this year (US$1 million SWATCH FIVB World Championships presented by ConocoPhillips, June 25 to July 5). I will absolutely miss Stavanger because they are always putting on a great first-class event. I have never been to Brasilia (double gender, April 20-26) and I love heading down there so I am bummed to not make it there. Also, I think that 32 VolleyWorld Ci-dessus Misty montre son engagement sur le terrain. Ci-contre en haut depuis la gauche: l’étape de Gstaad, les Chinoises Jia Tian et Jie Wang pendant le time-out et les danseuses de Gstaad. Ci-contre en bas: l’Hollandais Bram Ronnes à Stavanger the Netherlands holding an event is fantastic (The Hague, double gender, August 24-30). Barcelona (women’s, September 8-13) I believe will be a wonderful place to play. The FIVB does a great job of taking our game to great cities and I know it will be another successful year for Beach Volleyball. There really isn’t a bad stop on this tour. MISTY ON … WHERE THE SWATCH FIVB WORLD TOUR WON’T BE THIS YEAR It is too bad that the Berlin and Paris stops are out. They are two great cities with so much outside of Volleyball to offer. Playing with the Eiffel Tower in the background – there just isn’t anything like it. MISTY ON … WHAT SHE WILL MISS MOST ABOUT THE 2009 SEASON The other competitors. I have met so many “I WILL ABSOLUTELY MISS STAVANGER BECAUSE THEY ARE ALWAYS PUTTING ON A GREAT FIRST-CLASS EVENT” “STAVANGER ME MANQUERA VRAIMENT PARCE QU’ILS ORGANISENT UN ÉVÉNEMENT FORMIDABLE” Circuit mondial de Beach Volleyball. MISTY PARLE… DU CIRCUIT MONDIAL SWATCH FIVB 2009 J’adore Klagenfurt, Autriche (Grand Chelem, 27 juillet–2 août), et Gstaad, Suisse (Grand Chelem, 6-12 juillet). Kerri et moi y avons remporté des victoires et, en plus, les villes en soi sont très accueillantes et les supporters formidables. Mais en réalité, chaque étape du circuit est passionnante, accueillante et constitue une nouvelle expérience. J’ai parlé avec Katrina Maaseide (beach volleyeuse norvégienne), qui m’a dit que la Norvège est fière et enthousiaste d’héberger les Mondiaux cette année (Championnats du monde SWATCH FIVB de 1 million US$ présentés par ConocoPhillips, 25 juin– 5 juillet). Je regrette vraiment de manquer cette étape où on organise toujours un événement de toute première classe. Je n’ai jamais été à Brasilia (étape mixte, 20-26 avril); j’aurais beaucoup aimé y aller et je regrette de ne pas pouvoir le faire. Je pense également que le fait que les Pays-Bas organisent un événement est formidable (La Haye, étape mixte, 24-30 août). Barcelone (femmes, 8-13 septembre) sera sûrement un merveilleux site de compétition. La FIVB s’efforce de porter notre sport dans les grandes villes et je suis sûre que ce sera une autre année positive pour le Beach Volleyball. Il n’y a vraiment aucune «mauvaise» étape dans ce circuit. MISTY PARLE… D’OÙ LE CIRCUIT MONDIAL SWATCH FIVB N’IRA PAS CETTE ANNÉE Quel dommage que les étapes de Berlin et de Paris ne soient pas au programme. Ce sont deux villes importantes qui ont beaucoup à offrir au-delà du Volleyball. Jouer avec la Tour Eiffel en arrière-plan… il n’y a vraiment rien de comparable. MISTY PARLE… DE CE QUI LUI MANQUERA LE PLUS DE CETTE SAISON 2009 Les autres concurrents. J’ai rencontré tant d’hommes et de femmes formidables dans ce circuit que je regretterai de ne pas les voir tous les week-ends. Les arbitres et le personnel VolleyWorld 33 “BEING ABLE TO PLAY IN FRONT OF A PACKED STADIUM IS SUCH A RUSH” “JOUER DEVANT UN STADE BONDÉ DE SUPPORTERS EN DÉLIRE EST VRAIMENT STIMULANT” great men and women on the tour that I will miss seeing them every weekend. All the refs and tournament operations people make it fun to play in these events. Everyone works so hard and being able to play in front of a packed stadium full of cheering fans, it is such a rush. But really being able to visit other countries and how different cultures live and learning about the cities you visit is such a valuable experience MISTY ON … THE BEST BETS FOR THE WOMEN’S 2009 SWATCH FIVB WORLD CHAMPIONSHIP PRESENTED BY CONOCOPHILLIPS That is a tough question as I am not sure of any 34 VolleyWorld ANOTHER GREAT CALENDAR The 2009 SWATCH FIVB World Tour is set to have total prize money of US$7.7 million. To date, there are expected to be a total of 17 women’s tournaments and 16 men’s tournaments. Along with the tournaments mentioned by Misty, there are double-gender events in Shanghai (April 28 to May 3), Moscow (Grand Slam, July 13-19), Marseille (Grand Slam, July 20-26), Stare Jablonki (August 3-9), Kristiansand (August 1016), Aland (August 17-23), Abu Dhabi (October 18-24) and Sanya (October 26 to November 1). Single-gender women’s events are in Osaka (May 19-24), Seoul (May 26-31) and Phuket (November 3-8) and men’s events in Rome (May 12-17), Myslowice (May 26-31) and Roseto degli Abruzzi (September 1-6). Above: Brazil pair Harley Marques and Pedro Salgado. Opposite page: Clockwise, Austria’s Peter Gartmayer spikes, Red Bull relaxation in Klagenfurt, USA’s Misty MayTreanor and Kerri Walsh’s 2008 gold medal in Paris and USA’s Kerry Walsh digs UN AUTRE CALENDRIER PRESTIGIEUX Le Circuit mondial SWATCH FIVB 2009 s’est doté de 7,7 millions US$ de prix. Pour le moment, 17 tournois féminins et 16 tournois masculins sont prévus au total. Outre ceux mentionnés par Misty, il y a les événements mixtes à Shanghai (28 avril-3 mai), Moscou (Grand Chelem, 13-19 juillet), Marseille (Grand Chelem, 20-26 juillet), Stare Jablonki (3-9 août), Kristiansand (10-16 août), Aland (17-23 août), Abu Dhabi (18-24 octobre) et Sanya (26 octobre-1er novembre). Les événements exclusivement féminins se disputeront à Osaka (19-24 mai), Séoul (26-31 mai) et Phuket (3-8 novembre) et les événements masculins à Rome (12-17 mai), Myslowice (26-31 mai) et Roseto degli Abruzzi (1-6 septembre). Ci-dessus: les Brésiliens Harley Marques et Pedro Salgado. Ci-contre en haut depuis la gauche: l’Autrichien Peter Gartmayer à l’attaque, détente à Klagenfurt, les Américaines Misty May-Trenor et Kerri Walsh médaillées d’or à Paris en 2008. Ci-contre en bas: Kerry Walsh plonge pour défendre le ballon des tournois font que la participation à ces événements est un vrai plaisir. Tout le monde s’implique à fond et jouer devant un stade bondé de supporters en délire est vraiment stimulant. Pouvoir visiter d’autres pays, voir qu’il existe des cultures différentes et apprendre à connaître les villes qu’on visite est une expérience enrichissante. MISTY PARLE… DES FAVORITES POUR LE CHAMPIONNAT DU MONDE FÉMININ SWATCH FIVB 2009 PRÉSENTÉ PAR CONOCOPHILLIPS C’est une question compliquée car je ne suis pas VolleyWorld 35 BEACH VOLLEYBALL Above: 2008 SWATCH stop in Barcelona. Below left: Brazil’s Harley Marques and Juliana Felisberta Silva. Below right: Russia’s Igor Kolodinsky serves. Opposite page: Clockwise, Austrian fans, Linyin Xu interviewed as Penngen Wu waits, China’s Jia Tian dives, Brazil’s Ana Paula sets 36 VolleyWorld Ci-dessus: l’étape de Barcelone. Ci-dessous depuis la gauche: les Brésiliens Harley Marques et Juliana Felisberta Silva et le Russe Igor Kolodinsky au service. Ci-contre en haut depuis la gauche: fans autrichiens, Linyin Xu et Penngen Wu face à la presse, la Chinoise Jia Tian plonge. Ci-contre en bas: la Brésilienne Ana Paula à la passe “THE CHINESE AND BRAZILIANS HAVE VERY GOOD YOUNG PLAYERS MOVING THEIR WAY UP ON THE RANKINGS” “LA CHINE COMME LE BRÉSIL ONT DES JEUNES JOUEUSES EXCELLENTES QUI SONT EN TRAIN DE GRIMPER DANS LE CLASSEMENT” new pairings as far as the other countries go. For the U.S. there is Jen Boss and April Ross and Elaine Youngs and Nicole Branagh. I would have to go with experience so those two teams would be frontrunners for me but I would again need to see the other partnerships. I did hear Talita Antunes and her new partner Maria Antonelli are playing very well. MISTY ON … POTENTIAL WOMEN’S BREAKTHROUGH TEAMS IN 2009 It is hard to predict a single team. I know the Salgado sisters from Brazil had a very bright future and who knows the pairings from China. Both the Chinese and Brazil have very good young players moving their way up on the rankings. MISTY ON … HER RECOVERY FROM INJURY I am at about six months postoperation and I am feeling good. My strength still lacks and I am working on it but other than that I feel that I will make a full recovery. All I can do is wear running shoes and, you know Volleyball players, we love our flip flops or sandals but I can’t sûre qu’il y ait de nouvelles paires venant d’autres pays. Pour les USA, il y a Jen Boss/April Ross et Elaine Youngs/ Nicole Branagh. En me basant sur mon expérience, je dirais que ce sont les deux équipes favorites; mais je le répète, il faudrait que je connaisse les autres paires. J’ai entendu dire que Talita Antunes et sa nouvelle partenaire Maria Antonelli jouent très bien. MISTY PARLE… DES ÉQUIPES QUI POURRAIENT PERCER EN 2009 Il est difficile d’indiquer une équipe en particulier. Je sais que les sœurs Salgado du Brésil ont un brillant avenir, sans parler de ce que peuvent faire les paires chinoises. Tant la Chine que le Brésil ont des jeunes joueuses excellentes qui sont en train de grimper dans le classement. MISTY PARLE… DE SA GUÉRISON Cela fait six mois que j’ai été opérée et je me sens bien. Je manque un peu de force et je travaille pour la récupérer, mais à part ça, je sens que je vais me rétablir complètement. Tout ce que je peux faire, c’est porter des VolleyWorld 37 “I AM AT ABOUT SIX MONTHS POST-OPERATION AND I AM FEELING GOOD” “CELA FAIT SIX MOIS QUE J’AI ÉTÉ OPÉRÉE ET JE ME SENS BIEN” 38 VolleyWorld Opposite page: Clockwise, USA’s April Ross stretches to save a point in Phuket, USA’s Nicole Branagh in Moscow, Brazil’s Maria Clara Salgado in Stare Jablonki, USA’s Phil Dalhausser spikes. Above: Tamsin Barnett attacks in Gstaad. Below left: Talita Antunes stretches for the Mikasa in Adelaide. Below right: Angolan Morais Abreu (right) spikes against Georgian Renato “Geor” Gomes in Marseille Ci-contre en haut depuis la gauche: les défenses des Américaines April Ross à Phuket et Nicole Branagh à Moscou et de la Brésilienne Maria Clara Salgado à Stare Jablonki. Ci-contre en bas: l’Américain Phil Dalhausser attaque. Ci-dessus: Tamsin Barnett à l’attaque à Gstaad. Ci-dessous depuis la gauche: Talita Antunes en défense à Adelaide, l’Angolais Morais Abreu (droite) à l’attaque contre le Georgien Renato «Geor» Gomes à Marseille spend a lot of time in them. I go to therapy twice a week and go to the gym daily. I feel good and strong. I can’t wait to get clearance to run, I just started to walk in the sand. As far as my comment about the flip flops, I just can’t wait to get back into heels and dance. chaussures de course; vous connaissez les volleyeurs, ils adorent leurs tongs, mais moi je ne peux pas les porter trop longtemps. Je me fais soigner deux fois par semaine et je fais de la gym tous les jours. Je me sens bien et forte. Je suis impatiente d’avoir le droit de courir, pour le moment je viens juste de commencer à marcher sur le sable. A propos de mon commentaire sur les tongs, j’ai une envie folle de remettre mes souliers à talons et de danser. MISTY ON … A POTENTIAL RETURN TO “DANCING WITH THE STARS” (MISTY WAS STARRING IN THE HIT AMERICAN TV PROGRAMME BEFORE RUPTURING HER LEFT ACHILLES TENDON TRAINING FOR THE SHOW) I hope that they ask me back. After all I wasn’t MISTY PARLE… DE SON ÉVENTUEL RETOUR À “DANCING WITH THE STARS” (MISTY PARTICIPAIT À CE PROGRAMME TÉLÉVISÉ À SUCCÈS AVANT DE SE DÉCHIRER LE TENDON D’ACHILLE EN S’ENTRAÎNANT POUR LE SPECTACLE) J’espère qu’ils me rappelleront. Après tout, je n’ai pas été éliminée et je veux simplement finir VolleyWorld 39 BEACH VOLLEYBALL Above: Brazil’s Emanuel Rego spectacularly digs in Gstaad in 2008. Below: Italy’s Daniela Gioria serves eliminated and I just want to finish what I started. It is addictive. My two friends Marcele and Lu from Brazil are always trying to teach me to samba when they see me. It would be nice to learn it. MISTY ON … PARTNER KERRI AND THEIR FUTURE PLANS Her pregnancy is going well. I am not sure about 2010. I want to start a family myself and who knows what can happen. I would definitely like to play again but when, I am taking it one step at a time. My goals right now are getting healthy and family. James Mulligan worked as a sports writer and radio correspondent for numerous publications, news agencies and broadcasters in Asia and Europe before joining the FIVB Press Department in Lausanne 40 VolleyWorld Ci-dessus: plongeon spéctaculaire du Brésilien Emanuel Rego. Ci-dessous: l’Italienne Daniela Gloria au service ce que j’ai commencé. On devient vite accro. Mes deux amies brésiliennes Marcele et Lu essaient toujours de m’apprendre la samba quand elles me rencontrent. J’aimerais bien savoir la danser. MISTY PARLE… DE SA PARTENAIRE KERRI ET DE LEURS FUTURS PROJETS Sa grossesse se passe bien. Je n’ai aucune certitude pour 2010. Je veux créer, moi aussi, ma propre famille et on verra ce qui arrivera. J’aimerais, bien sûr, recommencer à jouer, mais j’avance un pas à la fois. Pour l’instant, mon but est de me rétablir et de me consacrer à ma famille. James Mulligan a travaillé en tant que journaliste sportif et correspondant radio pour de nombreuses publications, agences de presse et diffuseurs en Asie et en Europe, avant de rejoindre le Departement presse de la FIVB à Lausanne. Traité du zen et de l’entretien des motocyclettes S peed and power are two of the main attributes of a Volleyball spiker. Away from the court, Brazilian Olympic champion Mari’s life continu o be dominated by these exhilirating qualities. Back competing in the Brazilian Superliga with Sao Caentao do Sul in Sao Paulo since October after playing club Volleyball in Spain and Italy, Mari spends her spare time indulging her twin passions of motorbikes and cars. The 25-year-old bought her first bike at 15 and now has three sitting in her garage, the most powerful of them boasting a 1,600cc motor. Not that the bikes stand idle for long. “I feel totally free when I am riding one of my motorcycles. It’s very good to relieve the stress we build up during competitions. I love to get away, without a destination, and just feel the wind on my body. It’s priceless,” says Mari. Mari’s true passion, though, is her “Azulao,” a blue Beetle bought two years ago. “Besides painting it and making changes with the hood, I installed a freezer in it. The doors don’t have handles. I can just open them using a remote control,” says the multitattooed Mari, who also carries a mini-replica of the car around with her. CSV Zen and the Art of Motorvehicle Maintenance V itesse et puissance sont les deux principales qualités d’une smasheuse. Même hors du terrain, la vie de Mari, championne olympique brésilienne, est dominée par ces formidables capacités. De retour, en octobre dernier, de la Superliga brésilienne qu’elle a disputée au sein du Sao Caentao do Sul à Sao Paulo après avoir joué dans des clubs de Volleyball d’Espagne et d’Italie, Mari consacre ses loisirs à ses deux grandes passions: les motos et les voitures. Cette athlète, aujourd’hui âgée de 25 ans, a acheté sa première moto à 15 ans et elle en a maintenant trois dans son garage, dont la plus puissante a un moteur de 1.600 cm3. On ne peut pas dire que ces motos restent longtemps à l’arrêt. «Je me sens entièrement libre quand je suis au volant d’une de mes motos. C’est bien de pouvoir défouler le stress qu’on accumule durant les compétitions. J’adore partir, sans destination, rien que pour sentir le vent sur mon corps. C’est une sensation sans égale», déclare Mari. Mais la vraie passion de Mari, c’est son “Azulao”, une Coccinelle bleue qu’elle a achetée il y a deux ans. «Non seulement je l’ai repeinte et j’ai modifié le capot, mais j’y ai également installé un congélateur. Les portes n’ont pas de poignées; je ne peux les ouvrir qu’avec la télécommande», dit la multi-tatouée Mari qui porte toujours avec elle une mini-copie de sa voiture. The life of Brazilian spiker Mari is dominated by speed and power on and off the court La vie de Mari est dominée par la vitesse et la puissance sur le terrain comme dans la vie quotidienne VolleyWorld 41 CEV The Russian Revolution La révolution russe T he Russians initiated a revamp of their coaching staff following the Olympics Games – one that has only recently concluded. Women’s coach Giovanni Caprara paid the price after Russia finished out of the medals in Beijing. His replacement Vadim Pankov initially looked a good choice as he led a scratch team through qualification for the 2009 FIVB World Grand Prix. Something didn’t quite click, though, and the Russian Federation acted quickly – axing Pankov after five months for Vladimir Kuzyutkhin. The RVF also saw need for change on the men’s side. Vladimir Alekno may have led his charges to bronze in Beijing but it wasn’t enough to keep his job. In came Daniele Bagnoli of Dinamo Moscow for his first national team appointment. The revolution extended to the beach. American Dane Selznick – who has worked with Misty MayTreanor and Kerri Walsh – will take charge of the best Beach Volleyball duos. Expectations are high. The beach brief is to guide the Russians to medals at the London Games in 2012. Indoor, the RVF wants the men to win gold at the 2009 European Championship and reach the final of the 2010 FIVB World Championship. For the women, medals are the target in both competitions. Above (ci-dessus): Russian Men’s head coach Daniele Bagnoli. Right (droite): Ekaterina Gamova. Left (gauche): Russian Women’s head coach Vladimir Kuzyutkin 42 VolleyWorld A près les Jeux Olympiques, les Russes ont engagé une réorganisation du personnel chargé de l’entraînement qui s’est terminée dernièrement. L’entraîneur de l’équipe féminine, Giovanni Caprara, a payé le prix de l’exclusion de la Russie de la «zone médailles» à Beijing. Son remplaçant, Vadim Pankov, a semblé au départ un bon choix lorsqu’il a conduit une équipe improvisée à la qualification pour le Grand Prix Mondial FIVB 2009. Quelque chose, pourtant, n’a pas très bien marché et la Fédération russe est intervenue sans tarder en éliminant Pankov après cinq mois et en mettant à sa place Vladimir Kuzyutkhin. La RVF a également estimé que des changements étaient nécessaires pour l’équipe masculine. Vladimir Alekno peut même avoir conduit les joueurs qui lui étaient confiés à la médaille de bronze à Beijing, cela n’a pas suffi pour qu’il garde son poste. D’où l’entrée en scène de Daniele Bagnoli du Dinamo Moscou, à son premier rendez-vous avec l’équipe nationale. La révolution s’est étendue au Beach Volley. L’Américain Dane Selznick, qui a travaillé avec Misty May-Treanor et Kerri Walsh, prendra en charge les meilleures paires du Beach Volleyball. Les attentes sont grandes. La consigne pour le Beach Volley est de conduire les Russes à décrocher des médailles aux Jeux de Londres en 2012. Quant au Volleyball indoor, la RVF veut que les hommes remportent l’or au Championnat d’Europe 2009 et arrivent en finale au Championnat du Monde FIVB 2010. Pour les femmes, l’objectif est de gagner des médailles dans les deux compétitions. 2 EL VOLEIBOL DE MASA APUNTA HACIA EL FUTURO L a FIVB presenta una serie de eventos de primera categoría de los que, con razón, nos sentimos orgullosos. Los Campeonatos Mundiales FIVB, las Copas Mundiales, el Gran Premio Mundial, la Liga Mundial y la Copa de Grandes Campeones. En lo que respecta al Voleibol de Playa, al Circuito Mundial SWATCH FIVB y a los Campeonatos Mundiales ellos mismos representan sus momentos salientes más brillantes. Y, naturalmente, en lo concerniente a ambas disciplinas, están los Juegos Olímpicos. Todos esos eventos constituyen lo mejor de nuestro deporte y es mi deber, y un honor para mi, presenciar tales espectáculos. Pero sin olvidar que mientras “la cima de la pirámide” es importante, el Presidente de la FIVB tiene que interesarse de la “base” que la soporta. Esa “base” es la raíz popular del juego. Sin ella sería difícil la existencia del Voleibol. Y es por esa razón que opino que es de importancia vital que el Presidente de la FIVB soporte iniciativas populares para desarrollar el interés de los jóvenes y promocionar el deporte a nivel nacional. Una de esas iniciativas interesantes es el Voleibol de Masa – eventos en los que miles de chicos pueden juntarse para gozar de las actividades de entretenimiento que ofrece el Voleibol. Una sección de Voleibol de Masa se inauguró recientemente en el sitio web de la FIVB, en el que están a disposición de todos, modelos de eventos anteriores de Portugal, Francia, Suecia y Canadá. El Presidente de la FIVB necesita ser visible en tales eventos para demostrar su apoyo. No debo presenciar únicamente los mejores eventos. Por lo tanto, viajaré para presenciar un evento de Voleibol de Masa este año y ver la forma en que nuestro deporte se está desarrollando a nivel popular. El desarrollo es crucial en todas las áreas de nuestro deporte, pero tiene que verse balanceado, entre la elite y las masas, entre un enfoque deportivo y uno de negocios y entre la competición de gran nivel y el desarrollo popular. El desarrollo requiere inversiones y estas necesitan beneficios. Competiciones altamente comercializadas, tales como las mencionadas más arriba, tienen que arrojar beneficios financieros a la FIVB tras más de 10 años de inversiones incesantes. Y las inversiones presupuestarias para el desarrollo tienen que usarse – y usarse de modo sapiente. Uno de mis objetivos como Presidente de la FIVB es el mejorar y aumentar nuestro compromiso con los proyectos para el desarrollo del Voleibol. Mi presencia y mi apoyo para un venidero evento de Voleibol de Masa es el principio de un soporte renovado para el elemento vital de nuestro juego. Sr. Jizhong Wei Presidente de la FIVB MASS VOLLEY 4 BIG PICTURE 6 LA GRAN ESCENA V amos, vamos y se fue: Sérgio de Brasil fue por encima de la llamada a sus deberes – llegando hasta el acaparamiento – con el juego que exhibió en los últimos Juegos Olímpicos. Por desgracia, el veterano líbero no logró, en una jugada, mantener su equilibrio y se cayó de cara ante su capitán Giba. PRESS COMMISSION SPANISH VERSION EDITORIAL 8 DIEZ AÑOS DE COMISIÓN DE PRENSA LA POTENCIA DEL VOLEIBOL DE MASA V T al y como revelan estas fotos impresionantes, el Voleibol de masa es un modo maravilloso para crear el interés hacia el Voleibol. Miles de chicos se divirtieron ya con el evento en países como Finlandia (a pie de página y en lo alto en la página opuesta) y el Portugal (abajo y al pie de la página opuesta). Se prevén otras manifestaciones para el año 2009. amos, diez años. Hace ya diez años que la Comisión de Prensa, en su condición actual, preside los destinos de la información de la Federación Internacional de Voleibol. La Comisión sustituyó a la difunta Comisión de los Medios de Comunicación que, en 1999 se vio dividida en dos, por una parte la prensa y por la otra la televisión. Ese fue el lógico resultado del aumento del poderío de los dos sectores, tras algunos años de asentamiento y de balbuceos en la VolleyWorld 43 SPANISH VERSION 44 búsqueda de una estrategia que respondiera a las ambiciones de la FIVB. El Dr. Rubén Acosta, una vez efectuado el traslado de la sede de París a Lausana, había experimentado vivamente la necesidad de tener a disposición una consultoría de la comunicación. Como apoyo a sus planes de desarrollo, tanto en tema de deportes como de mercadotecnia; el Circuito Mundial masculino de 1986 de Francia le ofreció la ocasión de asentar las bases de su dispositivo. Él logró convencer a un pequeño número de periodistas profesionales, que su programa no presentaba ni sueños, ni utopías. Dos ejes destacaban claramente: la producción y la difusión de una información de calidad sobre el Voleibol y, además, una organización eficaz respecto a la acogida suscitada por la prensa en las competiciones internacionales. Con el fin de otorgar una imagen moderna y altamente positiva de la FIVB. periodismo, tomase el relevo a principios del siglo, persuadido, él también, de que había que desasociar cuanto antes la prensa y la televisión, puesto que sus objetivos y necesidades eran diferentes. Desde entonces, la comisión de prensa, completamente nueva, se dedicó a elaborar una estrategia cuya realización progresiva llevó a la realización de una red internacional única en su género. Los resultados de tal funcionamiento, del que la FIVB puede hoy enorgullecerse, podían haber sido logrados mucho antes si el Departamento de Prensa e Información de la FIVB hubiese podido beneficiarse de la misma estabilidad del personal con que cuenta hoy día. En ese sentido, la situación ha mejorado. Afortunadamente, porque los cambios permanentes en la plantilla, a veces en sucesión rápida, frenaron considerablemente la puesta en marcha de las estructuras. UN NÚCLEO DE PROFESIONALES PRESTADOS POR EL COMITÉ OLÍMPICO INTERNACIONAL Tras algunas reuniones, más o menos formales, debidas más que nada a lazos de amistad, el Dr. Acosta decidió apoyarse sobre un «núcleo duro» constituido por directores de servicios deportivos de agencias internacionales, casi todos miembros pertenecientes a la comisión de prensa del Comité Olímpico Internacional. Terminó convenciéndoles durante el congreso de la FIVB con motivo de los Juegos Olímpicos de Barcelona en 1992. Se trataba, en concreto, de Morley Myers (UPI), Dianmin Gao (China Nueva), Michel Henault (AFP), a quienes se agregó Elías Sporidis, presidente de la sección Europa de la Asociación de la Prensa Deportiva (AIPS) y, posteriormente Hiroshi Takeuchi (Kyodo). A estos se unieron especialistas tales como Fernando Lima (O Globo TV) y otros más, que se hallaban en el seno de la Comisión de Medios de Comunicación entre 1993, año de la primera reunión oficial y 1998. El Dr. Acosta estaba decidido a alcanzar un resultado positivo respecto a la posibilidad de presidir él mismo dicha estructura, hasta el día en que Michel Henault, retirado del LOS AGREGADOS DE PRENSA DE LAS CONFEDERACIONES: UN ENGRANAJE ESENCIAL La FIVB y su nuevo presidente Jizhong Wei tienen ya a disposición una gran red de agregados de prensa y de corresponsales que han subdividido los cinco continentes según las estructuras administrativas de la institución. En ese entramado, el Departamento de Prensa funciona en Lausana como un puesto de vigilancia, de mando y de producción, en cuyo alrededor operan los agregados de prensa de las cinco confederaciones. Ellos (ellas) se convirtieron en un engranaje esencial en toda la organización. Ellos recogen y producen la información de su Confederación. Ellos son una referencia en tema de prensa continental. Ellos activan a los corresponsales de las zonas sub continentales, interviniendo con las subdivisiones propias de la federación internacional al igual que las de los agregados de prensa de las federaciones nacionales. Al menos aquellas que tienen uno. Ellas son en la actualidad unas 120, de las 220 asociaciones nacionales afiliadas a la FIVB. Tanto en Lausana como en las Confederaciones, el trabajo incluye igualmente la redacción de los VolleyWorld diversos boletines, revistas, guías y otros informes anuales, lo que representa una colección impresionante. Y una labor sin relajamientos. De modo que la información circula de forma masiva y fluida a nivel mundial y continental. Conclusiones, comentarios, fotos y noticias sobre la marcha de organismos directivos, se suministran en tiempo real. Con la intención de servir del mejor modo posible a dos tipos de usuarios, el gran público por una parte a través de los medios de comunicación en general y, por la otra, el mundo específico del deporte y del Voleibol en particular. UNAS CIFRAS ELOCUENTES Los organizadores de competiciones pueden al mismo tiempo contar sobre una ayuda, un apoyo y un seguimiento regular, para asegurar a la prensa buenas condiciones de trabajo, según normas FIVB ya en vigor. Todo el mundo halla su provecho y el índice de satisfacción general es elevado. Hay cifras que hablan por si mismas. En el 2008, se difundieron unos 3500 comunicados de prensa por todo el mundo, de los que más de mil lo fueron sólo desde la sede de Lausana. Los sitios Internet de la FIVB y de las Confederaciones, seguros, innovadores y dinámicos, registraron unos 15 millones de visitantes distintos durante los últimos doce meses. Los representantes de más de 1500 medios de información (periódicos, agencias, TV) siguieron sólo las competiciones continentales Liga Mundial, Gran Premio, Circuito Mundial Swatch y Juegos Olímpicos. Se trata de un sector de actividades que en cinco años duplicaron y hasta triplicaron. Leyendo todas esas cifras en detalle, puede surgir una pregunta inmediatamente. ¿A que sirve inundar el mundo de informaciones si las mismas no se utilizan o no pueden ser utilizadas? ¿No serán demasiados los esfuerzos prodigados para tan poca cosa? ¿Una saturación ? Pues bien, no. Ese no es el caso. Lejos de ello. Un instrumento de medición mundial colocado en su sitio por una sociedad internacional especializada en esa clase de ejercicio, a la cual el Departamento de Prensa de la FIVB está abonada, demuestra que prácticamente se utiliza todo. El porcentaje de deshecho es infinitesimal. Queda claro que la producción de los comunicados está llamada a estabilizarse, una vez que haya alcanzado cierto nivel. No podemos ir más allá de lo que se produce globalmente en la actualidad. Como revancha, la progresión del número de visitantes en Internet resulta ilimitada. Es esa la razón por la cual el sitio Internet, auténtico escaparate de la FIVB, mejora permanentemente, en la estela de la evolución de la tecnología. Michel Henault, quien es Presidente de la Comisión de prensa de la FIVB desde 1999, fue periodista deportivo y corresponsal de la Agencia France-Press antes de convertirse en el jefe del departamento de deportes de la AFP USA VOLLEYBALL 16 CÓMO EL TRABAJO EN EQUIPO DEVOLVIÓ LOS DÍAS DE GLORIA A EE.UU. E l equipo masculino olímpico de Voleibol pudiera no haber sido el mejor equipo, si lo consideramos entre las categorías basadas en la habilidad técnica de los componentes que participaron en los Juegos Olímpicos de 2008 en Beijing. Pero en el equipo de los EE. UU. privaba otro elemento, de gran importancia, que le ayudó en su ascenso hacia la medalla de oro – el programa de los máximos finalistas olímpicos desde 1988 y el primer podio olímpico mostrado en unos 16 años. “Ellos no contaban con un conjunto de jugadores dominantes en plan físico, pero eran el mejor equipo presente”, dijo Karch Kiraly, la leyenda del Voleibol y del Voleibol de Playa, quien ganó tres medallas olímpicas de oro en su carrera. “Ellos disponían de las partes que encajaban mejor al unirlas. Parecían jugar mejor como equipo que los 11 equipos restantes”. Ryan Millar, bloqueador del equipo de los EE.UU., tres veces olímpico, empleó otra palabra para describir lo que llevó al equipo a la victoria en el mayor escenario de Voleibol existente. “Creo que las dosis de alma de este equipo eran algo extraordinario” dijo Millar, quien normalmente juega en Turquía. Hubo muchas veces, durante los Juegos, que hubiéramos podido decir: ¡Bueno, esto es demasiado duro, vamos a ver. Pero no aflojamos. Seguimos luchando y luchando hasta que el último balón tocó en el suelo. Esa fue la razón principal que nos llevó al triunfo”. El levantador estadounidense Lloy Ball, cuatro veces olímpico, dijo: “Hubo una combinación de cosas (que ayudaron a la victoria de los EE.UU.), pero al final reconocí que la razón principal era una sola, nosotros teníamos más alma que los demás equipos en campo. El entrenador jefe Hugh McCutcheon, quien desde entonces dejó su cargo para tomar las riendas de la selección femenina de los EE.UU., presenció los Juegos sentado en primera fila observando directamente el modo en que su equipo desarrolló su primera filosofía de juego. “Teníamos un grupo de chicos tan experimentados, que estábamos preparados ya para sacrificar agendas personales en cambio de los objetivos del equipo”, dijo McCutcheon. “No vamos a ser más fuertes que Rusia en plan físico, ni más rápidos que Brasil. Pero vamos a dar con el modo de hacer que los saltitos del balón de nuestro equipo fueran mejores que los de los demás equipos. Trabajamos juntos como grupo. Una de nuestras características era que, en plan de equipo, cometíamos también errores, pero pocas veces hacíamos el mismo error dos veces”. Kevin Barnett, quien jugó en los equipos olímpicos de los EE.UU. en el 2000 y en el 2004 y retransmitió los Juegos de 2008 para la red americana NBC junto con el presentador veterano del Voleibol y medalla de oro Paul Sunderland, atribuye a la química en el equipo gran parte de su éxito. “En el año 2000 jugué en un equipo con cantidad de talento, pero no era un buen equipo”, dijo Barnett. No tienen que gustarte todos tus compañeros, pero tienes que esforzarte en respetar a cada uno de ellos y lo que todos estáis tratando de lograr. El concepto (de equipo) tiene una importancia extraordinaria”. McCutcheon fue despojado de su cargo por una resolución de su equipo, que pretendía mejorar como unidad, incluso a la vigilia del partido más importante del cuadrienio. “Estábamos concentrándonos sobre ciertas cosas en el día anterior a la final, cosas que nos ayudaron a ganarle a Brasil, dijo McCutcheon”. La sola idea de verles a ellos empeñados en dominar su pericia era muy importante. Ellos trabajaron juntos e inteligentemente. La suma de las partes era mayor que las mismas partes. La ventaja competitiva que el grupo ofrecía era la habilidad de competir y trabajar juntos. Una vez emprendido ese camino, comenzamos a lograr buenos resultados”. Kiraly halló un equipo, no lleno de super estrellas individuales, sino y más bien una lista del personal llena de jugadores dotados, que sobresalían en el cumplimiento de las asignaciones específicas que recibían. “Parecía que cada uno de los jugadores respondía a un papel especial y hacía muy bien su trabajo, dijo Kiraly. A cada jugador se le pidió que hiciera cosas diferentes. A Riley Salmon no se le pidió que fuera un rematador externo dominante y tampoco que fuera un bloqueador mediano ni un buen rematador disponible. Se le pidió que controlase el balón, lo pasase y jugase en defensa manteniendo su saque y lanzando disparos inteligentes. Ejerció ese papel cerca de la perfección. A Lloy se le pidió una ofensiva eficaz y así lo hizo. A Clay Stanley le solicitaron explosiones consistentes con su saque en suspensión. Nunca vi antes a uno que obligara a un equipo a pedir timeouts tratando de congelar al VolleyWorld 45 SPANISH VERSION 46 sacador, como un equipo de baloncesto lo haría con los tiros libres. Cada chico en ese equipo ocupaba un rol distinto. Cada uno ejercía ese rol y cada uno lo abrazaba. Ellos creían en ese sistema incluso cuando se hallaban por los suelos. El triunfo oficial del equipo de los EE.UU. fue como un impacto en la cara de todo el mundo del Voleibol al ganar la medalla de oro de la Liga Mundial FIVB 2008 (esfuerzo que incluye victorias sobre Brasil – en Brasil – y Serbia para asegurarse el premio mayor), dando así lugar a la convicción de que el equipo americano era un aspirante legítimo a las medallas olímpicas en China. “Sorprendidos no es la palabra exacta”, dijo Ball refiriéndose al gran final del equipo en el cuadrienio 2005-2008. “Tras la victoria en Rio (de Janeiro contra Brasil) el mes anterior, estaba seguro de que podíamos ganar. El único equipo que me creaba dudas era el de Rusia, debido a la ausencia de resultados contra ellos durante los últimos nueve años (El equipo de los EE.UU. arrojaba un 2-11 a favor de Rusia desde 1998 precediendo los Juegos de Beijing). Yo me sentía optimista, pese a que ello no corresponde a mis mejores cualidades. Opino que los restantes equipos de Voleibol en los Juegos sabían que nosotros podíamos ganar, pero no nos hubieran dado nunca como favoritos”. Millar pensó además que la Liga Mundial FIVB 2008 servía como un amplificador momentáneo crítico, así como una declaración de la candidatura al título olímpico. “Una vez ganado el título de la Liga Mundial, sabía que este equipo contaba con lo necesario para ganar el oro”, dijo Millar. “Tenía razón. Otros quedaron un poco sorprendidos. Creo que si habláis con cada equipo ahí fuera todos dirán que nuestro equipo era capaz de ganar el oro. Y también que no éramos los favoritos”. McCutcheon, quien aceptó el programa del USA Volleyball CEO Doug Beal a principios de 2005 (McCutcheon era un asistente en el Equipo Olímpico masculino de 2004), condujo al equipo navegando entre una sucesión de altos y bajos. “Nosotros estábamos obligados a tocar el fondo antes de poder llegar al tope”, dijo McCutcheon. El 2005 fue un buen año para nosotros. VolleyWorld VOLVIENDO EN EL TIEMPO Tras haberse colgado del cuello medallas de oro seguidas en 1984 y 1988 damos a continuación los resultados olímpicos más recientes del equipo masculino de los EE.UU.: 1992: Bronce 1996: 9º lugar 2000: 11º lugar 2004: 4º lugar 2008: Oro Teníamos el propósito de llegar a ser el mejor equipo del mundo en el 2008. En el 2006 sufrimos lesiones y trasladamos el equipo de Colorado Springs (Colorado) a Anaheim (California). Nos dimos cuenta de que existía algo que no funcionaba bien respecto al modo en que operábamos como grupo. Dimos con el problema y desde entonces comenzamos a realizar algunos progresos. Tras derrotar a Brasil (Copa América) e Italia (Gran Copa de Campeones FIVB) en 2005 y atravesar por una dura campaña en 2006, el equipo se reagrupó en 2007 para hacerse con una medalla de bronce en la Liga Mundial FIVB antes de fallar la clasificación en la Copa Mundial (finalizó en el cuarto puesto). “Fueron los tiempos mejores y los peores en la Copa Mundial”, dijo McCutcheon. Derrotamos a Brasil, lo que nos demostró que podíamos ganarle a cualquiera”. Pero McCutcheon remarca que fue en las clasificaciones olímpicas de Puerto Rico donde se dio cuenta de que su equipo se acercaba al éxito final. “Esa fue la primera vez que contamos con un equipo perfectamente funcional con la plantilla completa del uno al 12”, dijo McCutcheon. “Todo el mundo miraba siempre en la misma dirección. Y fue así cuando me percaté de que teníamos algo especial”. “Durante aquel torneo los chicos comenzaron su labor prefijada y llegamos a ser amalgamados como un equipo”, comentó Ball, quien en la actualidad juega en plan profesional en Rusia. Estando a lo que dicen sus jugadores y muchos observadores, McCutcheon cuenta mucho en la bondad de las prestaciones del equipo. “Hugh y su plana mayor expusieron como plan de movimiento una ideología que los chicos aceptaron”, remarcó Ball. “Después de ello, Hugh nos dejó que hiciéramos lo que hacemos”. “Hugh era increíble”, dijo Millar. “Desde planes de práctica a la ejecución de la práctica, hasta la dirección del juego y a la logística del equipo, él lo hizo todo bien, como resulta en mi libro. Nosotros focalizamos nuestra fuerza haciendo desaparecer nuestros puntos débiles. Yo, personalmente, echaré de menos su liderazgo en este cuadrienio que llega y creo que por lo que concierne al resto del equipo, puedo decir lo mismo. Barnett, además se deshace en elogios al nativo de Nueva Zelanda, quien dejó el programa masculino de los EE.UU. con un récord de cuatro años de 107-33 (29-5 en 2008, incluyendo un récord de 20-4 entre la Liga Mundial y los Juegos Olímpicos). “Hugh realizó un tremendo trabajo con el mensaje durante los cuatro años”, dijo Barnett. “Al principio advertí gran resistencia hacia aquel mensaje. Pero después comencé a oír comentarios favorables acerca de su unicidad. Ellos recibieron el mismo mensaje y tuvieron los mismos objetivos. Tengo que reconocer el mérito del entrenador McCutcheon por la implementación de aquel mensaje. Cuando los resultados llegan con facilidad, la gente compra. Lograr que la gente cambie cuando sus resultados no llegaron aun, es difícil de lograr. Hay que reconocérselo al entrenador McCutcheon”. Ese mensaje fue adherido incluso en momentos negativos en la pista. “Ellos permanecieron consistentes y fieles a sus objetivos y su potencia.” dijo Barnett. “Recuerdo un partido en el que estaban en desventaja de 8-2 en un set y nadie habría podido darse cuenta del tanteo porque ellos no hacían nada que fuera diferente a lo acostumbrado. Si jugaban como sabían les hubiera llegado la oportunidad de ganar el partido”. “Los éxitos del equipo de los EE.UU. en 2008 despertaron cierta curiosidad en el ámbito de la comunidad internacional del Voleibol, por lo concerniente al logro de los más elevados honores pese a la ausencia de una liga masculina de profesionales. No hay actualmente equipos profesionales, ni masculinos ni femeninos en los EE.UU. Una liga de profesionales masculinos ubicada en el área del sur de California (cuna del Voleibol en los EE.UU.) hace años nunca logró despuntar realmente. La última liga profesional en los estados fue la que hoy cesó de existir, la liga Profesional de Volleyball de los Estados Unidos (USPV) que llegó a contar con cuatro equipos femeninos en los estados Midwestern durante su breve existencia (2002-2003)”. “Es siempre un inconveniente”, dijo Barnett refiriéndose a la ausencia de ligas profesionales en los Estados Unidos. “Sin ellas, mientras hay más jugadores implicados no existe la misma intensidad competitiva. Una liga de profesionales crea talentos más consolidados. La carencia de la liga profesional es un hecho negativo. No veo que en un futuro próximo la cosa cambie en los Estados Unidos”. Ball opina que la ausencia de ligas profesionales en los estados crea una especie de llamada a la unión. “Creo que esa fue nuestra fuerza”, dijo Ball. “Todos los demás equipos tenían que quedarse en Europa o en Asia y jugar cerca de sus casas. Nosotros estamos tan lejos de nuestros hogares y nuestra gente que la cosa, en cierto sentido, nos refuerza un poco. Además, aprendemos a conocer a todos los demás jugadores y nuestros directivos sacan ventaja de tales informaciones”. Sin embargo, Millar cree que otros equipos olímpicos, con liga profesional o no, se hallan esencialmente en la misma barca que los EE.UU. “Los demás jugadores tienen que desplazarse para jugar con sus distintos clubes y regresar después en tren para unirse a los equipos nacionales”, dijo Millar. “Todo lo que se es que una vez que nuestro equipo se junta en un tren, estamos ya focalizados para mejorar”. En tanto que la rotura de una medalla olímpica de 16 años impresiona por el hecho en sí, impresiona mucho más a causa de las trágicas circunstancias en que cayó el equipo en los primeros días de los Juegos Olímpicos. El suegro de McCutecheon fue asesinado y su suegra herida gravemente durante un ataque terroristico contra una atracción turística popular en China. McCutcheon dejó al equipo enseguida, pero regresó en el curso del torneo. “Fue una prestación increíble por parte de todo el grupo”, dijo Kiraly. “Lo que hizo el entrenador McCutcheon dentro y fuera de la pista. Es completamente fantástico el modo en que la labor del equipo de los EE.UU. hizo que volvieran los días de gloria. Estoy impresionado por ello y les admiro muchísimo por las adversidades que supieron superar y por la forma en que lograron llegar hasta el tope. Estoy maravillado y sorprendido por sus prestaciones. Lo que llegaron a hacer fue totalmente increíble”. Mike Miazga es el editor jefe de la revista de Voleibol de los EE.UU., única publicación mensual en el país (actualmente en su tercera década de publicación) que cubre todos los aspectos del deporte del Voleibol. www.volleyballmag.com BEACH VOLLEYBALL 30 LAS PREVISIONES DE MISTY SOBRE LA MARCHA DEL CIRCUITO MUNDIAL 2009 SWATCH FIVB C on el Circuito Mundial 2009 SWATCH FIVB principiando, pocos hay mejor cualificados para prever el desarrollo de la que promete ser una de las más entusiasmantes temporadas de Voleibol de Playa de siempre, que la tres veces campeona mundial y dos veces vencedora de la medalla de oro Olímpica Misty May- Treanor. MayTreanor hará frente a esta temporada sin su compañera Kerri Walsh a causa de lesiones (de Misty) y de una gestación (de Kerri), pero ello no obstante demostró el mismo entusiasmo de siempre cuando la FIVB se dirigió a ella en Florida interpelándola con vistas al comienzo del Circuito Mundial internacional de Voleibol de Playa. Misty en … el Circuito Mundial 2009 SWATCH FIVB Me apasionan Klagenfurt, Austria (Grand Slam, del 27 de julio al 2 de agosto) y Gstaad, Suiza (Grand Slam del 6 al 12 de julio), Kerri y yo ganamos allí, pero fueron esas ciudades las que nos brindaron una acogida de grandes anfitriones y sus aficionados son maravillosos. Realmente, cada prestación dentro de la FIVB es apasionante, acogedora y representa una nueva experiencia. Hablé con Katrina Maaseide (jugadora noruega de Voleibol de Playa y me dijo que Noruega se enorgullece y entusiasma por el hecho de acoger un evento mundial como los Campeonatos Mundiales SWATCH FIVB (US$1 millón, presentados por ConocoPhillips, desde el 25 de junio hasta el 5 de julio). Echaré de menos Stavanger porque organizan siempre espectáculos de primera categoría. Nunca estuve en Brasilia (masculino y femenino, del 20 al 26 de abril) y me encantaría participar en el, por lo que estoy muy contrariada al no poder hacerlo. Tengo que añadir que es fantástico el hecho de que los Países Bajos mantengan un evento (La Haya, masculino y femenino, del 24 al 30 de agosto). En Barcelona, (femenino, del 8 al 13 de septiembre), creo que sería un lugar estupendo para jugar. La FIVB lleva a cabo una gran labor haciendo que se juegue en grandes ciudades y estoy segura de que será otro año fantástico para el Voleibol de Playa. No existe un evento malo en este circuito. Misty en … donde el Circuito Mundial SWATCH FIVB no estará este año Es una lástima que los eventos de Berlín y París no tengan lugar. Son dos grandes ciudades que, aparte del Voleibol, mucho pueden ofrecer. Jugar con la Torre Eiffel en el fondo es algo que no se ve con facilidad. Misty en … lo que a ella le faltará más en la temporada de 2009 Las otras competidoras. Encontré tan grandes jugadores de los dos sexos en el circuito, que sentiré no verles en cada fin de semana. Los árbitros y los organizadores de los torneos hacen de todo para que haya la mayor diversión posible. Todos trabajan duro y logran que se juegue en estadios abarrotados VolleyWorld 47 SPANISH VERSION con un gentío de aficionados aclamadores. Pero realmente el poder visitar otras naciones y ver como viven las gentes con culturas diferentes y conocer las ciudades que uno visita, es una experiencia cultural e instructiva. Misty en … las mejores apuestas para los Mundiales femeninos 2009 SWATCH FIVB presentados por ConocoPhillips Esa es una pregunta difícil, puesto que no estoy segura de la presencia de nuevas parejas en lo concerniente a las otras naciones. Para los EE.UU. están Jen Boss y April Ross, con Elaine Youngs y Nicole Branagh. Con mi experiencia diría que esos dos equipos debieran liderar, pero de todas formas tendría que saber quienes son las demás participantes. Oí que Talita Antunes y su nueva compañera María Antonelli están jugando muy bien. Misty en … progreso potencial de los equipos femeninos en 2009 No es fácil prever un solo equipo. Se que las hermanas Salgado de Brasil tienen un futuro muy brillante y, quién sabe lo que pueden realizar las parejas de China. Tanto China como Brasil disponen de jóvenes jugadoras muy buenas, que están subiendo en el escalafón. Misty en … su recuperación de la lesion Pasaron ya seis meses desde mi operación y me siento bien. Me faltan aun fuerzas y estoy trabajando en ello, pero aparte de eso siento que lograré una recuperación total. Todo lo que puedo hacer es el ponerme zapatos de carreras; conoceis a las jugadoras de Voleibol, nosotras adoramos nuestras sandalias flip-flops pero yo no puedo pasar mucho tiempo con ellas. Voy a hacer terapia dos veces por semana y al gimnasio todos los días. Me siento bien y fuerte. No puedo esperar al permiso para correr, comencé apenas a caminar por la arena. En lo que concierne a mi comentario sobre las flip-flops no puedo esperar a volver a ponerme los tacones y bailar. Misty en … un regreso potencial a “Bailando con las estrellas” (Misty participaba con éxito en el programa punta de la TV Americana antes de romperse el tendón izquierdo de Aquiles ensayando para el espectáculo) 48 VolleyWorld Espero que me pidan regresar. Después de todo yo no fui eliminada y pretendo terminar lo comenzado. Es como una droga. Mis dos amigos Marcele y Lu del Brasil tratan siempre de enseñarme a bailar la samba cuando me ven. Sería estupendo aprenderla. Misty en … la compañera Kerri y sus planes futuros Su gestación va bien. No estoy muy segura acerca del 2010. Yo misma quiero crearme una familia y quien sabe lo que puede pasar. Lo que quiero es volver a jugar, pero daré un paso tras otro. Por ahora mis objetivos son mi salud y mi familia. James Mulligan trabajó tanto como periodista deportivo y corresponsal de radio para numerosas publicaciones, agencias de prensa y difusión en Asia y en Europa, antes de entrar en el departamento de prensa de la FIVB de Lausana CSV 41 ZEN Y EL ARTE DE LA MANTENCIÓN DE LA MOTOCICLETA V elocidad y potencia son dos de los principales atributos de una rematadora de Voleibol. Lejos de la pista, la vida de la campeona olímpica brasileña Mari, se desliza dominada por dichas cualidades tan estimulantes. De regreso a la competición en la Superliga Brasileña, con Sao Caentano do Sul en Sao Paulo desde octubre, tras haber jugado con clubes españoles e italianos de Voleibol, Mari pasa su tiempo libre dedicada a sus dos pasiones, las motos y los coches. La jugadora, de 25 años de edad, compró su primera moto a los 15 años y ahora cuenta con tres de ellas en su garage, de las que la más potente lleva un motor de 1.600 cc. Pero esas motos no se quedan paradas allí mucho tiempo. “Me siento completamente libre cuando guio una de mis motos. Es estupendo eliminar el estrés acumulado durante las competiciones. Me encanta marcharme, sin un destino fijo, sintiendo el viento que acaricia mi cuerpo. Eso no tiene precio”, dice Mari. Pero su verdadera pasión es su “Azulao”, un Beetle azul que compró hace dos años. “Además de barnizarlo y aportar varias modificaciones al capó, le instalé un frigorífico. Las puertas carecen de manillas. Yo las abro empleando un control remoto”, comenta la multi-tatuada Mari quien, además, lleva consigo una mini-réplica del coche. CEV 42 LA REVOLUCIÓN RUSA L os rusos comenzaron la renovación de su plantilla de entrenadores a continuación de los Juegos Olímpicos – los recién concluidos. El entrenador del sector femenino Giovanni Caprara pago factura una vez que el equipo de Rusia terminara fuera del sector de medallas en Beijing. Su sucesor, Vadim Pankov pareció, al principio, una elección acertada puesto que llevó a un equipo improvisado a la clasificación para el Gran Premio FIVB 2009. Pero hubo algo que no funcionó y la Federación Rusa intervino rápidamente – despidiendo a Pankov tras cinco meses y empleando a Vladimir Kuzyutkhin en su lugar. La RVF consideró que además se imponían cambios en el sector masculino. Vladimir Alekno podía haber llevado en su cargo a la obtención del bronce en Beijing, pero ello no fue suficiente para que conservara su empleo. Lo reemplazó Daniele Bagnoli del Dinamo de Moscú en su primera cita como seleccionador nacional. La revolución se extendió hasta el Voleibol de Playa. Dane Selznick – quien trabajó con Misty May Treanor y Kerri Walsh – dirigirá a las mejores parejas del Voleibol de Playa. Hay mucha expectación. El plan de los rusos es, para el Voleibol de Playa, hacerse con medallas en los Juegos de Londres de 2012. La RVF pretende que los hombres logren medallas de oro en los Campeonatos Europeos de 2009 y lleguen a la final en el Campeonato Mundial FIVB 2010. En cuanto a las mujeres, las medallas constituyen un objetivo en ambas competiciones. MIKASA Volleyball MVA200 Officially certified FIVB Competition Ball